Il en a fait d’une pierre, deux coups. En effet, profitant de la fête de l’Armée à ce 57ème anniversaire de l’indépendance, Mamadou Lamine Diallo estime qu’elle “rappelle la question de nos relations avec les voisins”.
Décidé à remuer le couteau dans la plaie des relations entre le Sénégal et la Mauritanie, le chef de file du Mouvement “Tekki” periste et signe que celles-ci ne sont pas au beau fixe et la question de la pêche en est, dit-il, un exemple. Ce, dans un contexte où, selon lui, “il est clair que l’affaire du gaz de Saint-Louis est pendante”.
Mamadou Lamine Diallo d’en rajouter une couche : “l’omniprésence de Timis Corporation qui cache des intérêts non avoués est un obstacle. Cette affaire doit devenir une cause citoyenne pour recouvrer nos avoirs gaziers”, dit-il.
Comme il le fait, tous les mardis, depuis que le Président de la République a convié ses adversaires politiques à un débat économique en lieu et place du verbiage politique, Mamadou Lamine Diallo a encore tiré à bout portant sur le régime.
“Avec le changement de PIB de 2014, Amadou Ba et son DG de l’ANSD offrent 3000 milliards d’opportunités de dettes à la dynastie FayeSall. L’ANSD a réévalué de 30% le PIB du Sénégal en 2014. Ce qui ramène à 30-40% environ le taux d’endettement du pays.
C’est donc 3000 milliards que Macky Sall, dont le mandat est terminé selon ses propres engagements, pourra emprunter sans doute pour enrichir les grandes entreprises étrangères et les affidés de la dynastie FayeSall”, cogne-t-il, sans retenue.
Poursuivant, il déterre l’affaire Necotrans. “L’apport de Necotrans à l’économie sénégalaise doit être calculé et comparé à ce qui a été effacé pour leur laisser la place pendant 25 ans au grand dam des jeunes de ce pays comme ceux de Necotrans renvoyés sèchement”, dénonce-t-il.
Pire, indique Mamadou Lamine Diallo, “le libéralisme extrémiste de Macky Sall baptisé frauduleusement émergence ne fait qu’enrichir les firmes amies de la dynastie FayeSall. C’est pourquoi les populations sénégalaises sont fatiguées, enfermées dans la triangle infernal du chômage, de la pauvreté et de l’insécurité”.
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