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Mamadou Mamour Diallo, Directeur des Domaines : « Pourquoi je m’engage »

Haut fonctionnaire, j’ai servi, fidèlement et loyalement, trois Présidents du Sénégal, en gardant toujours une  neutralité et une certaine distance avec la politique. Je n’aurai jamais cru que cet état de fait changerait, jusqu’à ce que, dans le cadre de mes fonctions, je rencontre le Président de la République, Macky Sall. Dont la passion et surtout le volontarisme pour le Sénégal sont contagieux.

Servir son pays dans l’Administration est très noble, mais le servir aussi en s’engageant n’en est pas moins. Dans une démocratie, la plus grande légitimité étant l’élection, la politique permet d’avoir, suffisamment, de légitimité pour apporter les changements nécessaires. Depuis les indépendances, les régimes, qui se sont  succédé à la tête de notre Nation, ont réussi à bâtir une Nation, un Etat et une Administration profondément ancrée aux idéaux de la République.

Toutefois, le Développement, au vrai sens du terme, restait un vain mot. C’est pourquoi nous avons été l’exception démocratique en Afrique mais, sur le plan économique, nous étions logés à le même enseigne que tout monde : pays pauvre et endetté. Alors que les autres pays de la région sont encore englués dans la question politique, le génie du Président Macky Sall est de vouloir s’appuyer sur notre avantage comparatif :  une grande démocratie avec des instituions solides pour amener le pays à l’émergence.

Ainsi, le Sénégal tiendra son rang : devenir le premier pays émergent en Afrique noire, après avoir été la première démocratie. Nous y allons à une très grande vitesse, grâce aux infrastructures comme les autoroutes. C’est ce nouveau contrat social qu’il a proposé aux Sénégalais qui l’ont plébiscité en 2012.

Le doute n’est pas permis : 2012 a été un  plébiscite populaire, avec un taux de 65% confirmé par le référendum de Mars 2015, malgré le  brouhaha politique orchestré par une opposition dépassée et déphasée, qui s’accroche au passé (contestation électorale, contestation du ministre de l’Intérieur), alors que, pour notre peuple, cette phase appartient à notre préhistoire politique. C’est pourquoi, d’élection en élection, le réveil est toujours  brutal et il le sera encore plus en 2019.

Depuis 2012, le peuple, arbitre, ne se trompe pas. Le Chef de l’Etat a invité l’opposition à un débat économique. Celle-ci se bouche les oreilles et les yeux, pour ne pas y répondre, car le débat politique est tellement plus facile pour elle. Pour notre génération, l’économie est le défi. Comme le disait, si merveilleusement, Frantz Fanon, «chaque Génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir».

Les projets du Président Macky Sall pour le pays sont tellement ambitieux, qu’il ne se donne aucun répit, alors que, nous, autres élites, qui ne sommes pas dans la politique, nous jouissons tranquillement de nos week-ends en famille et de nos vacances. Mon engament avec lui est, avant tout, un engament moral.

Et à la question de savoir ai-je le droit, après avoir été convaincu, de rester tranquillement chez moi, dans le confort familial et d’observer, la réponse a été non. Depuis, je suis sur le terrain, pour répandre la bonne parole.  Ai-je le droit, au moment où le Sénégal accélère vers l’émergence, de laisser ma ville de Louga rester en marge? La réponse a été non.

Aussi, ai-je décidé de franchir le rubicond, parce que je suis convaincu. Définitivement, d’ailleurs ! Convaincu par la vision mais aussi et surtout par les actions. Le pays bouge et est en train de faire un grand bond en avant vers l’émergence. « On ne conduit le peuple qu’en lui montrant un avenir », disait Napoléon. Aujourd’hui, avec le PSE, le Président de la République montre au pays un avenir.

Mieux encore, il nous met sur la voie de cet avenir, qui commence à prendre forme, avec les infrastructures, la croissance, la paix en Casamance et la renaissance du monde rural, où les bons impayés sont devenus de mauvais souvenirs.

Rien que la Casamance devrait pousser tous les Sénégalais à soutenir le Chef de l’Etat, qui est en train de régler la crise nationale, la plus grave qui dure, depuis plus de 35 ans. Les Présidents Diouf et Wade auront tout essayé, mais l’histoire retiendra que c’est sous Macky Sall que la paix est revenue. Avec sa politique d’infrastructures, la Casamance n’a jamais été aussi proche et l’idée  d’indépendance, jamais aussi loin. Cette politique ambitieuse d’infrastructures nous a permis, en 4 ans, d’avoir autant de km d’autoroutes, qu’en 60 ans, et de régler aussi la question de l’énergie, en 4 ans.

Si les autres régimes se contentaient de réfectionner l’héritage colonial, le Président de la République a innové. Avec à la clé, autoroutes à la pelle et énergie solaire qui nous connectent au Sénégal de l’Avenir. Et Diamniadio, la première grande Ville bâtie par le Sénégal indépendant, en est une parfaite illustration.

Diamniadio, c’est le nouveau Sénégal dans le béton et goudron.  Dakar et Saint Louis sont des villes charmantes, mais elles ne peuvent incarner le Sénégal indépendant et émergent. Un homme d’Etat fait franchir à son pays des étapes historiques. Depuis son avènement  à la tête de la Magistrature suprême, le Président Maky Sall, à travers une démarche de rupture, a révolutionné le secteur économique, en relançant la croissance économique du pays, avec une vision politique révolutionnaire, à savoir le Plan Sénégal Emergeant (PSE)

Ce PSE, avec ses 27 projets de développement, a permis de réaliser, en temps réel, des infrastructures modernes de qualité, comme l’autoroute Dakar-Mbour, le gigantesque  projet ILA Touba et le Train Express Régional  ( TER) Dakar- AIBD. L’exploitation des ressources minières, avec le nouveau Code minier au profit des populations, est aussi une avancée majeure. Sans oublier la réalisation des pistes de production avec le Programme d’Urgence de développement communautaire (PUDC), qui a un impact direct dans le quotidien des populations.

En termes simples, le Président a compris que, sans croissance, il ne peut y avoir de politique sociale durable. La Couverture Maladie Universelle (CMU) et les bourses sociales, qui luttent contre la fracture sociale, sont liées à la croissance. Croissance et Solidarité résument la politique économique du Chef de l’Etat. La croissance est là. Elle est attestée par les chiffres du Gouvernement et des Institutions financières qui citent en exemple notre pays.

La croissance est là, parce que le Président Macky Sall a réglé un des préalables les plus importants : l’énergie. Nous sommes passés des délestages à la révolution du solaire en 4 ans, avec la récente réception de la plus grande Centrale solaire en  Afrique de l’Ouest inaugurée à Boukhol et Malicounda.

Le Sénégal revient sur la scène internationale grâce à son exemplarité. La voix du Sénégal résonne partout, est entendue et respectée dans le monde entier. Et ce n’est pas un hasard, encore moins un accident de l’histoire, si, pendant un mois, le Sénégal a présidé aux destinées de la Présidence de l’Assemblée Générale du Conseil de Sécurité de l’ONU.

C’est dans ce contexte d’embellie et où l’étendard du Sénégal n’a jamais été hissé aussi haut que la France accueille, naturellement, le Chef de l’Etat Macky Sall, pour une Visite d’Etat de presque une semaine. Ce que le Sénégal n’a pas, depuis 1985. Au plan africain, nos soldats et nos diplomates contribuent, de façon décisive, au retour de la paix en Centre-Afrique et au Mali.

Je m’engage aussi pour que mon Louga natal ne rate pas le train de l’histoire. Le Président Macky SALL a, dès son accession au pouvoir,  engagé son Gouvernement pour sortir Louga, ma région, de sa situation précaire. Ce, grâce au Programme triennal d’investissements publics (PTIP) 2017-2019 qui vient d’être approuvé par l’Assemblée Nationale, pour un montant total d’environ 104 milliards FCFA affecté à Louga, compte non tenu des projets d’envergure nationale qui interviennent également dans la Région principalement dans l’Elevage et l’Agriculture. Une première dans l’histoire de notre région. Une grande première, dirais-je !

La région de Louga, qui a donné au Sénégal deux de ses trois Présidents, doit être, naturellement, à l’avant-garde de l’émergence. C’est la vision et la conviction du Président. Il  appartient aux fils du Ndiambour, dans un sursaut unitaire d’aider le Président à la vision dorée, à le concrétiser, pour que Louga cesse de rêver de son prestige d’antan et s’engage dans l’avenir.

Avec Macky Sall, c’est possible. Donc, j’invite tout Louga à se mobiliser, pour lui donner un score supérieur à celui de Fatick. Il le mérite et Louga le lui doit.

Mamadou Mamour Diallo, Directeur des Domaines

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