Excès de zèle ou instructions ? En tout le «vendredi de la libération» n’ pas été de tout repos pour les journalistes. Du moins pour ceux qui devaient couvrir la manifestation prévue à la place de la nation. Venus dans le cadre de leur travail, les professionnels des médias ont été la cible des forces de l’ordre. En effet, après avoir été chassés du périmètre de sécurité, ils sont gazés, brutalités puis arrêtés.
La preuve, Absa Hane de Seneweb a atterri dans une structure sanitaire après avoir reçu des coups de la part de ces forces de l’ordre. Élisabeth Bampoky aussi, a reçu un projectile au niveau au bras.
L’instruction est claire, aucun journaliste n’a le droit de rester sur place. Ils ont renvoyé tout le monde vers les journalistes. Pire, ils sont raccompagnés par des grenades lacrymogènes. Il faut dire que les journalistes n’ont pas été les seuls à subir cet excès de zèle des forces de l’ordre. Les manifestants aussi, ne sont pas épargnés.
Seynabou FALL (Actusen.sn)
