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«Mariage contre nature à l’Assemblée nationale» : Jamra et Cie interpellent le Procureur de la république pour tirer cette affaire au clair

L’affaire des passeports diplomatiques dans laquelle sont cités deux députés de la coalition Benno Bokk Yakar risque de prendre une nouvelle tournure. En effet, suite à la révélation faite, ce mardi, par nos confrère de ‘’Libération’’ faisant état de 31 faux actes de mariage dans ladite affaire et dont un des victimes s’avère ‘’être marié’’ à un homme et non une femme, l’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, MBAÑ GACCE interpellent Serigne Bassirou Gueye.

Ces deux organisations qui qualifient cet acte de ‘’mariage contre nature à l’Assemblée nationale’’ estiment que le Procureur de la république doit s’autosaisir pour tirer cette affaire au clair.

«En sus du traitement rigoureux que requièrent ces graves infractions d’usurpation de statuts matrimoniaux et de recel de documents administratifs falsifiés, à réserver un traitement spécifique au singulier « couple » S. Wagué et M. Sall. Deux individus de même sexe, liés par un acte matrimonial frauduleux, aux antipodes de l’article 319 du Code pénal, qui bannit les unions contre-nature et qui aura dans le cadre de cet avilissant trafic de passeports diplomatiques, terni gravement l’image de notre auguste Assemblée nationale», déclarent les deux organisations dans une note publiée sur Facebook.

Mame Makhtar Guèye et Cie dénoncent avec fermeté que ces manœuvres mafieuses aient eu pour théâtre l’honorable institution parlementaire sénégalaise. «L’institution parlementaire, censée être le reflet de la bienséance républicaine et réceptacle par excellence de l’éthique citoyenne, a l’impérieux devoir d’ôter du (déjà peu reluisant) blason de l’institution parlementaire, cette tâche affreuse qui occulte son lustre d’antan, patiemment bâti par de respectables précurseurs, et que nos parlementaires d’aujourd’hui n’ont pas le droit de trahir ni de pervertir», regrettent-ils.

Face à cette situation, l’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, MBAÑ GACCE «demandent à l’Assemblée nationale, parallèlement à l’action judiciaire, y mettre rigoureusement du sien, interpellée au premier chef de par sa posture régalienne de temple de gestation des lois et règlements qui régissent le fonctionnement des institutions de la République, préservent nos valeurs socio-culturelles, garantissent la stabilité sociale et l’unité nationale».

Mansour SYLLA (Actusen.sn)

 

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