Ce mardi, le ministre des Sports a lancé le projet de réhabilitation des stades Léopold Sédar Senghor, Ely Manel Fall de Diourbel, Lamine Guèye de Kaolack et Aline Sitoe Diatta de Ziguinchor. Le projet entièrement financé par l’Agence de la coopération économique internationale du Ministère du Commerce de la République populaire de Chine est conçu par China Architecture Design & Research Group Co. Ltd. «Nous sommes heureux et fiers de procéder, aujourd’hui, au lancement des travaux de réhabilitation et de modernisation du Stade Léopold Sédar Senghor pour un coût de 20 milliards de F Cfa et des stades régionaux de Diourbel, de Kaolack et de Ziguinchor, pour un coût global de 20 milliards de F Cfa. Soit un investissement total de 40 milliards de F Cfa entièrement financé par la République Populaire de Chine », a déclaré Matar Ba.
Le patron des Sports sénégalais s’est ainsi exprimé sur l’opportunité et la pertinence du projet de réhabilitation et de modernisation de nos infrastructures sportives pour se mettre aux normes et standards internationaux. «Ainsi, au plan technique, le stade Léopold Senghor qui est un stade olympique et multidisciplinaire, au sens générique du terme, va cohabiter harmonieusement et efficacement avec le Complexe olympique de Diamniadio, dans une perspective innovante et futuriste. Les travaux de réhabilitation et de modernisation des stades Léopold Sédar Senghor, de Diourbel, de Kaolack et de Ziguinchor ont donc pour objectifs de mettre aux normes Fifa et Iaaf ces ouvrages sportifs», justifie Matar Ba.
«Il ne s’agit pas de construire des infrastructures avec d’immenses efforts budgétaires pour ensuite les voir tomber dans un état de délabrement inacceptable, et bien avant leur délai d’amortissement. Il nous faut opérer, à tous les niveaux de gestion…»
Toutefois, le ministre des Sports a plaidé pour une très bonne préservation de ces infrastructures construites à coups de milliards. «Au demeurant, il ne s’agit pas de construire des infrastructures avec d’immenses efforts budgétaires pour ensuite les voir tomber dans un état de délabrement inacceptable, et bien avant leur délai d’amortissement. Il nous faut opérer, à tous les niveaux de gestion et de décision, un changement total de paradigme et de mentalité ; un changement véritable de manière d’agir pour préserver nos infrastructures sportives. C’est pourquoi, la politique sportive que nous sommes chargés de mettre en œuvre doit inéluctablement relever le défi de l’entretien et de la maintenance pour faire des infrastructures sportives des modèles de gestion et des lieux de pratiques et de vie. Comme c’est le cas dans les grands pays de sport ! »
Actusen.sn