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Mayacine Mar, directeur technique national : «nous n’avons peur de personne»

Directeur technique national de la Fédération sénégalaise de football, Mayacine Mar a répondu aux questions des journalistes. C’était à l’occasion de la séance d’entrainement des Lions, ce jeudi. Le technicien sénégalais a été interpellé sur l’état d’esprit du groupe, le retour d’Ismaïla Sarr, le match contre la Guinée Equatoriale, entre autres.

Source A : Mayacine, dans quel état d’esprit se trouve l’équipe du Sénégal, à deux jours de son match contre la Guinée équatoriale ?

L’équipe vit bien, l’ambiance est au rendez-vous. Vous avez constaté que certains joueurs n’ont pas participé à cette séance d’entraînement. En ce qui concerne Bamba Dieng, il a eu un petit choc, hier. Mais je tenais à vous rassurer qu’il n’y a rien de méchant. Les médecins ont préféré le garder aux soins. Sadio Mané avait eu un choc, lors du match contre le Cap-Vert. Mais il va très bien. Peut-être que, demain (NDLR), il va reprendre les entraînements. Le troisième joueur, qui n’est pas là, est Bamba Touré. Il souffre des adducteurs. Comme les autres, il est aux soins. Mais le reste du groupe est là.

Source A : Ismaila Sarr a participé à la séance d’aujourd’hui. Comment se porte-t-il ?

Il est là avec le groupe et il se sent bien. Je pense que vous avez eu à le voir à l’œuvre. Il retrouve ses sensations et, naturellement, il se sent très bien. Nous espérons que cela va continuer ainsi.

Source A : L’équipe va quitter le Tagidor pour Yaoundé. Pensez-vous trouver un cadre pareil dans la capitale camerounaise ?

Je ne pense pas vraiment. Tagidor est un bon endroit qui nous a permis de nous épanouir. Nous avions tout sur place. Un centre bien aéré où nous avons la possibilité de nous déplacer comme nous le voulons. Et je pense que l’accueil a été très chaleureux. Et c’est vrai que nous serons encore dans quelques jours, à Yaoundé. Mais nous savons que ce ne sera pas la même chose.

Source A : L’équipe du Sénégal retrouve la Guinée-équatoriale qui l’avait éliminée lors de la CAN 2012. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’il faut éviter pour ne pas tomber dans le même piège ?

Je pense qu’avant tout, le contexte est différent. La Guinée-équatoriale n’est pas à ce stade de la compétition, par hasard. Et ça nous le comprenons très bien. Si aujourd’hui l’équipe est en quarts de finale, c’est parce qu’elle a montré qu’elle avait les moyens qui lui permettent d’y arriver. Nous respectons toutes les équipes. Nous n’avons peur de personne. Ce qui s’est passé en 2012 appartient au passé. Nous sommes en 2022.

Je pense que c’est un autre match. L’équipe aussi a changé. Ce ne sont pas les mêmes. Certains ont eu à jouer en 2015. Mais n’oubliez pas aussi que le Nzalang a été demi-finaliste de la Can en 2015. Je pense que c’est important de le souligner. C’est une équipe à prendre très au sérieux.

Source A : Comment devrait-on aborder cette rencontre ?

A notre niveau, nous nous préparons et nous comptons sur nous-mêmes. Nous ne cherchons pas à comprendre d’autres goûts. Nous ne mettons pas de nom. Nous mettons simplement une équipe qui arrive à ce niveau, qui est en quarts de finale et qui est une bonne équipe. Nous comptons sur nous-mêmes.

Source A : Quelle appréciation faites-vous de cette compétition ?

Le premier aspect est que cette compétition s’est déroulée dans un contexte assez particulier. Je pense que vous avez remarqué que certaines équipes ont eu à mettre en doute leur préparation quand la FIFA a donné la possibilité aux joueurs de revenir le 3 et 4 janvier. Ce fut le cas du Sénégal. Le Covid a aussi été un cas spécifique. Beaucoup d’équipes ont eu à souffrir.

Mais, durant cette période, nous étions très sereins. C’étaient des moments très difficiles. Mais nous avons su transformer ces difficultés en facilité. Nous avons réussi à faire face à ces difficultés et je peux dire que nous avons pu réagir à temps.  La deuxième chose que nous pouvons tirer du bilan, c’est que les équipes supposées les plus faibles ont contesté la suprématie de certaines équipes, supposées plus fortes. Certains même ont réussi à éliminer de grandes équipes.

Source A : Certaines équipes favorites au début de la compétition sont éliminées. Quelle analyse en faites-vous ?

Avec les phases de poules et les huitièmes de finale, de grandes équipes sont éliminées. Il y a notamment l’Algérie, championne d’Afrique en titre, le Nigéria qui est éliminé, après avoir survolé son groupe. Nous avons aussi la Côte d’Ivoire qui vient de sortir de la compétition. Mais je pense que c’est une CAN assez surprenante. Cela signifie aussi que les équipes qui veulent travailler, travaillent. Il n’y a absolument rien qui s’oppose à ça.

Aujourd’hui, la FIFA donne des moyens à toutes les Fédérations. De nos jours, aucune Fédération ne  souffre de formation d’entraîneurs ; aucune Fédération ne souffre de matériels didactiques ou de centres d’entraînement. Et aucune Fédération ne souffre d’accompagnement dans le domaine logistique. Je pense que c’est ce que beaucoup de Fédérations ont compris aujourd’hui. Les directeurs techniques nationaux arrivent à faire un bon travail. Et c’est ce travail-là qui est en train de porter ses fruits. Naturellement, nous nous dirigeons vers des CAN où  nous aurons des équipes avec une base locale bien mise en place pour titiller les grandes équipes.

 

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