Si la Commission ad hoc mis en place auparavant pour la circonstance, a rendu public son rapport, son président, Me Abdoulaye Tall pour le nommer, est revenu sur la procédure, tant décriée par leurs collègues de Takku-Wallu. Et c’est pour dire : “Nous ne sommes pas dans une situation juridictionnelle. Nous respectons les droits de M. Mouhamadou Ngom, nous respectons sa dignité, son honneur et sa dignité. Car ce n’est pas à nous de juger Farba Ngom. Il y a lieu de préciser qu’il n’y a jamais eu de précipitation ni d’accélération de la procédure, en ce sens que l’Assemblée a été saisie le 10 janvier. Aujourd’hui, nous nous trouvons au 24 janvier, donc deux semaines après, que la plénière soit convoquée pour statuer sur la levée ou non de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom”.
Se voulant plus explicite, Me Tall de poursuivre : “Contrairement à ce qui se faisait, on a connu des procédures accélérées, fast-track, pour procéder à la levée de l’immunité parlementaire de certains députés. Admettons que les dispositions ont été spécifiquement respectées par la commission. Et cette fois-ci, nous avons attendu 48 heures avant la convocation du concerné. Le dossier qui nous a été transmis par le ministère de la Justice ainsi que toutes les pièces annexées à cette demande ont été mises à la disposition de tous les membres de la commission, je dis bien tous les membres de la commission, y compris aux défenseurs choisis par le député qui m’ont adressé une lettre en réponse. D’ailleurs, tant qu’une personne n’est pas définitivement jugée, elle est présumée innocente.”
Actusen.sn