Ousmane Sonko a été au centre des débats, ce lundi lors de la conférence de presse des camarades de Me El Hadj Diouf, suspendu par ses pairs. Réunis pour apporter leur soutien à l’avocat, Me Sow et Cie n’ont pas manqué de s’en prendre au leader de Pastef et aux membres de la société civile. «Me El Hadj Diouf n’a pas volé, il n’a pas violé et n’a commis aucune infraction. Il exerce son métier depuis 42 ans à la grande satisfaction de ses clients», a d’emblée rappelé le porte-parole du jour qui est convaincu que cette mesure est juste illégale.
En effet, de son avis, ce sont des acteurs politiques qui sont derrière cette décision : «Ils n’ont qu’un seul objectif et c’est d’écarter Me El Hadj Diouf de ce dossier (Adji Sarr-Ousmane Sonko) qui tient en haleine ce pays. Me El Hadj Diouf en sait beaucoup et ces acteurs politiques veulent l’empêcher de prendre part à ce procès». Mais, prévient-il, «si jamais l’ordre des avocats acceptent d’entrer dans ce jeu, cette fille (Adji Sarr) risque de connaître le même sort que Khalifa Sall et Hissène Habré. Me El Hadj Diouf a été écarté, à un moment donné, de ces dossiers et tout le monde a vu ce qui s’est passé».
Abondant dans le même sens, Me Diaraf Sow a aussi condamné cette décision de suspension de Me El Hadji Diouf. Pour lui, le bâtonnier devait d’abord suspendre les avocats de Karim Wade car ils ont fait pareil à l’époque. Il a, ainsi, invité le bâtonnier de l’ordre des avocats à «lever immédiatement cette sanction car Me El Hadji Diouf ne peut être poursuivi pour diffusion du secret de l’information. Il n’a pas dit tout ce qu’il sait dans ce dossier».
La société civile aussi n’a pas été épargnée par les camarades de l’avocat. Ils sont, en effet, convaincus que la société civile ne joue pas son rôle : «Elle se contente d’attiser le feu mais lorsqu’il s’agit de défendre les citoyens elle est toujours absente».
Actusen.sn