La situation médicale de Ousmane Sonko n’est pas rassurante. Après que le Colonel Abdoulaye Diagne, nouveau Directeur de l’administration pénitentiaire, à la suite du compte rendu du Médecin commandant, Médecin Chef de l’Administration pénitentiaire, a interpellé la Garde des sceaux, Ministre de la justice sur la situation inquiétante de Ousmane Sonko, un de ses avocats, Me Juan Branco pour le nommer, après les alertes de son confrère Me Ciré Clédor Ly, a aussi fait une publication au sujet de son client. D’après lui, tombé dans le coma, le score de Glasgow, 3/15, donnait à Ousmane Sonko une espérance de vie de 7%.
«Nous avons retenu jusqu’ici ces faits par pudeur», assure la robe noire qui estime dans la foulée que «le pouvoir sénégalais, de façon répétée et indécente, a tenté de remettre en cause l’existence des grèves de la faim de M. Sonko». A en croire l’avocat français, même si l’Etat sénégalais continuait d’ignorer ce patient encombrant, «nous avons désormais la preuve que le pouvoir sénégalais était, et demeure, parfaitement informé, au quotidien, de l’état de M. SONKO». «Nous le savons car nous avons accès aux communications ministérielles et présidentielles relatives à M. SONKO. Au plus intime de l’Etat sénégalais, qui continue au quotidien de nous informer», persiste la robe noire.
Pour Me Branco, «ces communications permettent d’établir que le pouvoir sénégalais est informé dans le moindre détail de sa situation, et de la situation catastrophique dans laquelle il se trouve actuellement placé». Toutefois, «nous prévenons les dirigeants du Sénégal : leur responsabilité est engagée», conclut l’avocat, soulignant qu’en cas « d’incident », il n’y aura pas d’impunité.
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