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Médiation pour la libération des  »détenus politiques » : la Société civile désigne Amadou Ba et Ismaila Madior Fall comme leurs interlocuteurs

Dans son rôle de d’alerte et de prévention, la Société civile, regroupée autour de la Synergie des Organisations de la société civile pour la Paix (SOS/Paix), a organisé une conférence de presse ce jeudi pour proposer une sortie de crise, dans la foulée des arrestations tous azymites, particulièrement dans les rangs de l’ex-Pastef, poussant des acteurs à parler de détenus politiques et d’opinions. Pour sa part, la Société civile demande aux acteurs la prise de certaines mesures pour la décrispation de l’espace politique. Pour ce faire, elle demande à l’Etat d’accorder des grâces exceptionnelles à l’endroit de tous les citoyens détenus pour des délits mineurs et ayant déjà fait l’objet d’un jugement d’autant que, selon Moundiaye Cissé, de l’ONG 3D, nous sommes dans la ferveur du Magal, invitant le chef de l’Etat à accéder à leur demande. A l’Etat toujours, la société civile demande d’accorder la liberté provisoire aux citoyens en détention préventive pour des délits mineurs liés aux manifestations et à l’expression de leur opinion. Elle a ainsi appelé les jeunes au calme et au respect de l’État de droit, invitant les citoyens sénégalais à un retrait massif de leurs cartes d’électeurs comme moyen efficace d’expression de la souveraineté populaire.

Aux citoyens en détention, la Synergie des Organisations de la société civile pour la Paix (SOS/Paix demande de cesser la grève de la faim afin de permettre à la société civile de continuer ses actions de médiation pour leur libération. Car, selon Moundiaye Cissé, la Société civile envisage de rencontrer le Premier Ministre ainsi que le Ministre de la justice pour la noble cause. D’ailleurs, le Directeur exécutif de l’ONG 3D annonce qu’ils vont soumettre à Amadou Bâ une liste de détenus dont les délits sont moins graves pour demander leur libération, par mesure de grâce – pour ceux qui sont déjà jugés – ou à travers une liberté provisoire.

C’est ainsi que la Société civile demande aux acteurs politiques d’appeler leurs militants à adopter un comportement responsable et cesser la diffusion de messages de nature à compromettre la stabilité sociale et de poursuivre les initiatives de dialogue pour l’adoption de réformes issues du dialogue entamé par le Président de la République.

Néanmoins la plateforme SOS/Paix entend continuer ses initiatives de médiation à travers des rencontres avec les acteurs du processus électoral et leaders d’opinion afin de préserver la paix et la cohésion sociale qui font de notre Sénégal un modèle démocratique.

Car en reconnaissant que la récurrence des problèmes liés à la gestion du processus électoral, commande que la vigilance soit toujours de rigueur et que la société civile continue de jouer son rôle de prévention, d’alerte et de garant d’une démarche consensuelle qui permet de maintenir le Sénégal dans sa trajectoire démocratique et sa stabilité politique, économique et sociale, la Synergie des Organisations de la société civile pour la Paix (SOS/Paix) se dit consciente que la démocratique, contrairement aux autres philosophies politiques, est fondée sur la recherche de compromis permettant de rapprocher les points de vue divergents en privilégiant le dialogue.

Constatant dans la même veine que le scrutin présidentiel du 25 Février 2024 risque d’avoir lieu dans un contexte politique particulièrement tendu et marqué par un risque de rupture du dialogue entre acteurs politiques et la méfiance voire la défiance à l’égard des institutions impliquées dans la conduite du processus électoral, Pr Babacar Gueye et ses camarades rappellent aux acteurs que dans un contexte d’instabilité politique en Afrique de l’Ouest, l’équilibre démocratique et la stabilité du pays deviennent les préoccupations majeures pour le peuple sénégalais et l’opinion internationale en ce sens que la Société civile reconnaissent l’impératif de préserver la dignité humaine en toutes circonstances et les droits individuels de tout un chacun. Ainsi, Moundiaye Cissé rappelle la nécessité d’établir le distinguo entre les détenus politiques et les acteurs impliqués dans des actes de violence et de vandalisme liés aux manifestations du mois de juin 2023.

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