Les enjeux sont multiples durant les prochaines joutes électorales. Pour Ousmane Sonko, qui a ouvert la campagne, l’occasion sera pour chaque liste d’avoir ce qu’elle pèse. «Qu’ils gardent leur sérénité pour le moment et apprennent à s’opposer à travers des idées et programmes», a-t-il lancé, hier à Thiès. Parlant de la vision Sénégal 2050, il est revenu sur les 8 pôles territoriaux. Des filières horticoles, aux phosphates, en passant par les matériaux de construction, jusqu’au tourisme, notamment le tourisme religieux, et le hub aéroportuaire, Ousmane Sonko dira qu’il a une vision claire de son projet pour la ville de Thiès.
C’est ainsi qu’il a soulevé la question du financement de notre économie. Entre autres, il a parlé la réforme de l’impôt, ajoutant que la priorité du gouvernement est de bâtir une forte économie basée essentiellement sur les différents pôles territoriaux. L’ambition est claire, soutient-il, ajoutant qu’il s’agira de fixer les jeunes dans leurs pôles respectifs où ils pourront travailler et réussir. «Je peux garantir qu’il y aura assez d’industries au Sénégal pour employer les jeunes», promet-il.
Dans la foulée, la tête de liste nationale de Pastef a aussi promis de résoudre la problématique de l’eau dans cette région. «Le grand projet de transfert d’eau du lac de Guiers à Dakar en passant par Touba sera bientôt lancé. L’entreprise qui devra conduire les travaux est déjà connue», apprend-il.
Évoquant les Industries chimiques du Sénégal, Ousmane Sonko a révélé que la société doit 191 milliards au fisc alors qu’elle est la seule à avoir trois conventions avec l’Etat du Sénégal. C’est la faute à l’ancien régime, ajoutera-t-il. «Ils avaient vendu la prison de Reubeuss à 8 milliards. C’est à notre arrivée qu’on a annulé la vente. Ils ont même vendu la prison du Cap Manuel. Et pire encore, pour certains d’entre eux, nous avons trouvé 1000 milliards dans leur compte», se désole le patriote en chef.
Amadou DIA (Actusen.sn)