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Menace de publier les vidéos obscènes de sa copine après 7 ans de relation : B.S. traduit en justice

Poursuivi pour détention d’images contraires aux bonnes mœurs, Babacar Sow a comparu à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il est traduit en justice par son sa petite amie, Rama Diédhiou. Placé sous mandat de dépôt le 15 décembre dernier, il l’a échappé belle : il écope de deux ans assortis du sursis.

Babacar Sow et Rama Diédhiou filèrent le parfait amour pendant sept longues années jusqu’à ce que les réalités d’une vie à deux les rattrapent. À cause de la brutalité de son chéri, la demoiselle commence à se détacher de jour en jour. Mais, celui-ci ne comptait pas la laisser partir aussi facilement. D’après la dame Diédhiou, Babacar la contraint de rester avec lui au risque de publier des vidéos obscènes d’elle. C’était des insultes et intimidations à la place des mots doux et de la délicatesse. Ras-le-bol de la série de crises de son copain qui la menace nuit et jour, elle saisit la cybercriminalité. Devant les agents enquêteurs, le mis en cause nie tout. Selon lui, sa petite amie lui a envoyé toutes les vidéos qu’il détient et il ne l’a jamais menacée de les publier.

Le couple a atterri devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Face aux juges, le jeune homme tombe aux aveux. Même s’il maintient toujours n’avoir jamais tenté de publier les images de sa copine, il révèle l’avoir menacée. « Je voulais la voir lors de mon congé, elle m’a dit être à Ziguinchor. Je savais que ce n’était pas vrai. Effectivement, elle était à Dakar. Je ne l’ai jamais menacée avec les vidéos. Je lui ai demandé de venir chez moi parce qu’elle m’avait menti disant qu’elle n’était pas à Dakar », raconte-t-il. À l’en croire, sa copine a changé de téléphone et lui a demandé de lui envoyer ses vidéos y compris les nues. Cependant, la dame déclare avoir été battue à deux reprises. « C’est de là que j’ai décidé d’en finir avec la relation. Je n’osais pas  le lui dire de peur qu’il recommence. Mais en âme et conscience, je savais que c’était fini. À cause des images, il se croyait tout permis. »

Au regard des faits, la représentante du procureur requiert un mois assorti du sursis avec une amende ferme de 100.000 francs CFA. L’avocat de la défense réclame la relaxe du prévenu à des fins de poursuites. Selon la robe noire, il n’y a pas de manœuvre frauduleuse. Toutefois, le tribunal a reconnu Babacar Sow coupable des chefs de détention d’images contraires aux bonnes mœurs et l’a condamné à deux ans d’emprisonnement assortis du sursis. Le juge ordonne la confiscation du téléphone.

Aïssatou TALL (Actusen.sn)

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