Redevenu numéro deux derrière Dani Alves, Thomas Meunier avoue une certaine frustration…
Débarqué au PSG sur la pointe des pieds à l’été 2016 pour jouer les doublures derrière Serge Aurier, Thomas Meunier avait eu vite fait d’inverser les rôles, profitant à plein de la baisse de régime de l’Ivoirien pour s’imposer dans le couloir droit de la défense parisienne et éviter que le mercato estival cru 2016 tourne totalement au fiasco malgré les échecs en série de Jesé, Grzegorz Krychowiak ou Hatem Ben Arfa…
L’international belge a eu beau se montrer à son avantage, il n’en a pas moins été quitte pour un retour à la case départ durant l’intersaison. La faute à l’arrivée de Dani Alves, le premier gros coup des recruteurs parisiens cet été. Une situation dont s’accommode tant bien que mal l’ancien joueur du FC Bruges, ne cachant pas une légitime frustration. “Oui il y a de la frustration parce que l’on veut jouer tous les matches. Que ce soit Gueugnon, Niort ou le Bayern Munich. Je veux être sur le terrain à chaque fois. Même dans des moments où je suis moins frais ou quoi que ce soit, l’envie est toujours là. Des fois, ronger son frein sur le banc, ce n’est pas toujours évident”, a ainsi concédé le Diable Rouge dans des propos relayés par L’Equipe.
Bien conscient que cette concurrence est obligatoire dès lors qu’on évolue dans “une équipe du top cinq mondial, où les doublures et les titulaires sont à peu près du même niveau”, Thomas Meunier prend “son mal en patience” et espère bien “compliquer les choix” d’Unai Emery. “Dani a l’expérience et un caractère de leader sur le terrain. Et puis voilà, quand on investit sur un joueur comme ça, on se doit de le mettre sur le terrain. Surtout quand les prestations sont bonnes, a-t-il néanmoins concédé, se voulant irréprochable. Quand je joue, je fais ce que je peux, et je fais généralement de bons matches. C’est aussi important vis-à-vis du staff technique car ils sont au courant qu’ils peuvent compter sur moi. Mais ça, ils le savaient déjà.”
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