La 26e session du comité national de coordination des activités de microfinance a été organisée ce mercredi. Dans le cadre de l’activation de la nouvelle lettre de politique et de développement du secteur, basée sur le développement et l’élargissement Système financier décentralisés, (Sfd), le ministre de la Microfinance et de l’économie sociale et solidaire, Victorine Anquédiche Ndeye, a procédé à un atelier avec les représentants des partenaires techniques et financiers.
«La rencontre d’aujourd’hui, nous permettra de dégager des propositions concrètes, réalisables dans un cadre financier stable, innovant, sécurisé et maîtrisé, en tirant à profit les acquis cumulés sur trois décennies, depuis les années 90, en s’engageant résolument vers de nouveaux types de partenariats avec tous les acteurs, particulièrement les Ptf, dont la contribution est fortement attendue. Ces nouvelles modalités d’intervention devront reposer sur une dimension sociale forte, crédible, porteuse d’espoir pour les jeunes et les femmes, particulièrement dans les milieux défavorisés», a précisé le Mmess.
Le Promise, la Plasepri, ainsi que le Fimf seront également mis à contribution, suivant une nouvelle modalité, pour mutualiser les efforts et gagner surtout en efficacité, dans le prolongement des actions qui seront menées par mon département dans les prochaines semaines.
«A ce propos, je souhaite vivement remercier la Banque Islamique de Développement qui œuvre à nos côtés pour la création d’une véritable industrie de la Microfinance islamique à travers le Promise qui connaîtra très prochainement la mise en place de la ligne Moudharaba restreinte pour un montant de 28 milliards 900 millions de F Cfa. Il est également souhaitable qu’une réflexion approfondie soit menée très prochainement sur la question du niveau élevé des impayés, qui représente, en fin juin 2022, un volume de 43 milliards de F Cfa soit 8,11%. Même si la capacité de résilience de la microfinance demeure incontestable, cette déplorable situation appelle à la plus grande attentions des Sfd sur la gestion professionnalisée des crédits, gage d’une rentabilité plus forte car sa survie de cette activité en dépend», a-t-elle déclaré.
Aissatou Tall (Actusen.sn)
