Les récents évènements survenus à Rebeuss vont avoir des répercussions insoupçonnées. 48 heures après, le Procureur de la République (Pr) lié par “l’obligation de réserve” en bien des cas, est sorti du bois.
Dans des propos rapportés par L’Observateur, Serigne Bassirou Guèye n’exclut pas des sanctions quant aux supposés responsables de cette affaire qui éclabousse l’Administration pénitentiaire et le Parquet jugé à tort ou à raison de décerner des mandats de dépôt “sélectifs ou systématiques” et les longues détentions préventives.
Selon lui, des poursuites judiciaires vont être enclenchées contre les responsables. Aux détenus, seront reprochés les délits ou crimes de tentatives d’évasion, association de malfaiteurs et meurtre. Quid des gardes pénitentiaires, le délit à eux collé, sera la complicité.
Mieux, Serigne Bassirou Guèye affirme que les longues détentions ne sont pas les causes du Parquet. En effet, dit-il, après le mandat de dépôt (flagrants délits), les détenus n’ont que 48 heures pour être jugés. Et les longues détentions ne seraient pas l’apanage du Sénégal. “C’est un débat international”.
Quid de la tenue permanente des Chambres criminelles? Le Pr indique, dans les colonnes de l’Observateur, qu’une “loi sur la question est en attente d’être votée à l’Assemblée nationale”.
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