Plus de 5000 enfants ont été retirés de la rue en 2020. Une annonce faite, hier, par le ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, lors de son passage à l’Assemblée nationale pour défendre son budget. «Concernant la protection des enfants, nous avons retiré de la rue plus de 5000 enfants, en 2020, dont 90% ont été retournés dans leurs familles respectives, le reste, c’est-à-dire 10%, viennent de la sous-région», a annoncé Ndey Saly Diop Dieng.
Elle souligne, toutefois, qu’en dépit des difficultés rencontrées, «les opérations de retrait et réinsertion des enfants en situation de rue se poursuivent, en collaboration avec les maîtres coraniques, les familles, les organisations de la société civile ainsi que tous les acteurs concernés en vue d’éradiquer ce phénomène». Toujours dans ce sillage, la ministre a précisé que les enfants dans la rue ne donnent pas une bonne image de notre pays, car ce sont eux qui seront les dirigeants de demain.
«Ceux-ci doivent plutôt être accompagnés, pour qu’ils puissent être dans de bonnes positions leur permettant d’être des Sénégalais modèles, au cœur de l’émergence de notre pays», a-t-elle dit. Au sujet du développement intégré de la petite enfance et des cases des tout-petits, la ministre a relevé les efforts de l’Etat, à travers le Projet Investir dans les premières années pour le Développement humain au Sénégal (Pipadhs), dans le programme de construction et de rénovation/réfection des cases des tout-petits. Le projet de budget du ministère de la Femme est arrêté, pour l’exercice 2021, à 92 985 985 287 FCFA en autorisations d’engagement et 25 281 840 457 FCFA en crédits de paiement.
Mansour SYLLA (Actusen.sn)