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Niger : « situation sous contrôle » après des tirs entendus près du palais de la présidence

Des tirs nourris ont été entendus durant cette nuit du 30 au 31 mars, à Niamey, au Niger, dans le quartier administratif proche du palais de la présidence. Selon des sources sécuritaires, c’est « une tentative de coup d’État » a été rapidement maitrisée par la Garde présidentielle à deux jours de la prestation de serment du président élu Mohamed Bazoum.

L’épicentre de l’attaque était le carrefour du ministère des Affaires étrangères, où sont visibles actuellement les impacts des balles et des obus. Cet endroit est à un jet de pierre du palais présidentiel.

Les tirs nourris entre les assaillants, venus de la base aérienne de Niamey et les éléments de la Garde présidentielle lourdement armée, ont duré, selon des témoignages, quinze à vingt minutes. Très vite, la riposte de la Garde présidentielle, lourdement armée, a mis en déroute les assaillants, à bord de trois pick-up.

Retour au calme dans la matinée à Niamey

Plusieurs des assaillants ont donc été arrêtés. Ils sont actuellement interrogés dans les locaux de la Gendarmerie nationale. Selon les premières informations, c’est le chargé de la sécurité de la base aérienne, le capitaine Gourouza, qui serait le chef des assaillants, arrivé à bord de trois véhicules. Leur chef, activement recherché, est en fuite, selon des sources sécuritaires.

Ce matin, tout est rentré dans l’ordre. En centre-ville, la circulation est fluide. Tout est sous contrôle, nous dit une source autorisée. Les forces de l’ordre sont déployées en nombre au rond-point Hôpital et devant le siège de l’Assemblée nationale.

On attend dans les prochaines heures une déclaration des autorités nigériennes quant au nombre de personnes arrêtées, leur identité, leur motivation et s’il y a des victimes du côté des assaillants et ou de la garde présidentielle.

Ces événements interviennent dans un contexte de transition politique au Niger puisque dans deux jours, vendredi, le président sortant Mahamadou Issoufou doit remettre le pouvoir à son successeur, Mohamed Bazoum. Vainqueur officiel du second tour de la présidentielle du 21 février. Son élection n’est toujours pas reconnue par son adversaire politique Mahamane Ousmane.

Rfi.fr

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