Les contrôleurs aériens sont encore dans tous leurs états. Après avoir enterré la hache de guerre suite aux résolutions prises par le Comité des conseils des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), le Bureau Exécutif de l’Union des Syndicats des Contrôleurs Aériens s’est fendu d’un communiqué pour attirer l’attention de l’opinion publique « sur la reconstitution des conditions délétères, dangereuses et anxiogènes ayant conduit à la grève généralisée de septembre 2022 ».
« Depuis la réunion extraordinaire du Comité des Ministres, organe suprême de l’Aseecna, tenue le lundi 17 octobre 2022, qui a donné des orientations claires en vue de la restauration des Contrôleurs Aériens dans leurs droits légitimes à travers de pertinentes résolutions, l’on assiste à une déferlante vague de sanctions administratives sournoisement teintées contre ces derniers », dénoncent-ils.
Selon eux, le directeur général Mouhamed Moussa a pris « l’initiative solitaire, belliciste et jusqu’au-boutiste du Directeur Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) ». Entre autres, les syndicalistes dénoncent des ponctions abusives sur les salaires du mois d’octobre 2022, le gel des congés et des ingérences administratives dans la gestion des structures et le choix des représentants des travailleurs.
« La Direction Générale de l’Asecna ne s’arrête plus dans son désir inavoué de vengeance et de représailles contre les Aiguilleurs du Ciel, épine dorsale de la sécurité de la navigation aérienne », fulminent les contrôleurs aériens. Ils exigent le rétablissement, sans délai, de tous les Contrôleurs Aériens expatriés dans leurs droits en instruisant l’annulation pure et simple des rapatriements en cours.
Actusen.sn
