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Notre dada, c’est…

Le Sénégal est un pays merveilleux. C’est ici qu’on voit des gens qui partagent le même toit, prétendent défendre les mêmes intérêts et se battre pour la même cause. Mais qui ne parlent pas très souvent le même langage. En atteste le dialogue de sourds qui prévaut, d’une part, dans les troupes d’Ousmane Sonko ; et de l’autre, au sein de la Mouvance présidentielle.

Du côté des contempteurs de ‘’Thiompal’’, quand le leader du ‘’Pastef’’ invite les siens à ne pas précipiter le départ de ‘’Waccacca’’, la Coalition citoyenne Le Peuple, quant à elle, souffle sur les braises. Abdou Karim Guèye, ‘’Xrum Xaax’’, lui, a dit hier que les manifestants vont maintenir le cap, jusqu’à ce que ‘’Buur Fatick’’ rende le tablier.

Mais difficile d’en tenir rigueur à Ousmane Sonko et ses ‘’frères d’armes’’ engagés dans une sorte de révolution. Pour cause, au sommet du Pouvoir également, ça cafouille comme pas possible. La preuve, quelques jours après que le ministre de l’Intérieur a fait cas de terroristes chez les émeutiers de la semaine écoulée, c’est l’ancien Pm, pardon double bouton, qui est sorti d’on ne sait où pour prendre le contrepied d’Antoine Félix Diome. Mais question à mille balles : où était ‘’Mbarass’’, depuis le début de la polémique Adji Sarr/Ousmane Sonko ?

Dans notre cher ‘’Sunu Gaal’’, notre dada, c’est que nous adorons nous contredire, à longueur de journée. Au lieu de faire fonctionner nos méninges dans des sujets de développement. C’est tout ce qui justifie que tous les grands chantiers de ‘’Mburu’’ soient à l’arrêt : Ter, Bus-transit, autopont, entre autres infrastructures.

Maam Sagar (Billet SourceA)

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