Le Sénégal vient de boucler, le dimanche 24 Février dernier, la onzième élection présidentielle depuis son accession à la souveraineté internationale. Une élection qui s’est déroulée dans le calme et la sérénité, et à l’issue de laquelle le Président sortant SEM Macky Sall a été plébiscité au premier tour avec 58,27% des suffrages valablement exprimés ( avec un taux de participation de 66,23%).
Une élection étant, dans la majeure partie du temps, suivie de contestations (objectives comme subjectives), l’opposition sénégalaise s’en est donnée à cœur joie. Contestations objectives? Subjectives? Ou espoir infondé d’une probable victoire? Le fait est que les chiffres sont là, et ils portent pour la deuxième fois Macky Sall à la Magistrature Suprême. Le peuple a choisi. Nous nous posons la question de savoir pourquoi, l’opposition sénégalaise tire à boulets rouges sur ces résultats provisoires, proclamés par la commission nationale de recensement des votes? A t-elle raison de crier au hold-up électoral ? Crie t-elle pour se donner une importance qu’elle n’a pas? Quelques points de rappels vont nous éclairer….
✓ Pour prétendre diriger un pays, il faut un programme de développement capable de hisser sur un échelon supérieur le pays en question. Or, de tous les candidats à l’élection présidentielle, hormis celui de la Coalition Benno Bokk Yaakaar, aucun autre n’en avait. Vous me direz certainement que le candidat Idrissa Seck en avait…Désolé, mais non! Un programme de développement n’est pas un ensemble de chiffres cryptés ne tenant pas en compte les avancées notées dans tous les secteurs. Un programme de développement ne se confectionne pas sur la base de suppositions économiques, mais il repose sur du concret. Et ce concret, si on n’est pas en mesure d’aller jusque dans les profondeurs du pays pour s’en imprégner, on ne peut l’avoir. Raison pour laquelle, nous affirmons qu’un programme doit se baser sur du concret et non sur des hallucinations puériles.
✓ Diriger un pays, c’est respecter d’abord la première institution de la République, toutes les institutions, mais aussi et surtout les citoyens qui y vivent. Qu’avons-nous remarqué? Beaucoup de l’opposition ont taxé le Chef de l’État de tous les d’oiseaux ( même inexistants), certains l’ont insulté, d’autres l’ont accusé de n’importe quoi, sans jamais apporter des preuves palpables. Ousmane Sonko, Pape Diop, Idrissa Seck, Barthélémy Dias, pour ne citer que ceux-là, ont été les plus rompus à cet exercice. Le dernier nommé, en l’occurrence Barthélémy, lui, est coutumier des faits. Il ne respecte rien ni personne. L’on se rappelle du jour où il a insulté toute une corporation, ce qui lui a valu son séjour carcéral. Toujours, ce dernier, devant tout le peuple, a tronqué son vote en décidant de ne pas prendre le bulletin de vote du candidat Macky Sall. Et pourtant, c’est un élu de la République qui, dans tous les cas, doit se conformer au règlement. Ce qui montre qu’il ne devrait même pas être un représentant du peuple, car ne le respectant pas!
En ce qui concerne le respect pour les citoyens, nous voulons dénoncer par là le fait que certains leaders de l’opposition insultent les Sénégalais lorsqu’ils veulent réfléchir à leur place! Tout citoyen est en mesure d’apprécier n’importe quelle situation ; mais nous avons décelé dans le langage oppositionnel des remarques assimilables à des insultes. C’est le cas de Mamadou Diop Decroix qui, devant les caméras d’une télévision affirment: »Nous n’avons pas les chiffres, mais nous pouvons vous dire que Macky a obtenu 46% des voix ». Mais « kii koumou yab »? C’est un manque de respect total à l’endroit du peuple !
✓ Un parti politique, digne de ce nom, n’attend jamais la veille d’une élection pour vouloir être visible, ou pour se rendre chez les populations. La politique est une chose qui se fait au jour le jour, et non d’élection en élection. Le Sénégal est un pays où les rapports de bon voisinage peuvent aider un politique à percer jusqu’à devenir un Chef d’État. Or, pour ce point de notre analyse, les citoyens récriminent souvent les hommes politiques qu’ils ne voient que durant les périodes électorales.
✓ L’opposition sénégalaise, pour tous les lieux de vote qu’elle a remportés, salue le bon déroulement du scrutin. Par contre, chaque fois qu’elle est battue dans un lieu, crie au trucage, pour ne pas dire au vol. Un signe de mauvaise foi notoire. Certains d’entre les parties de l’opposition avancent aussi la thèse de leur non représentation dans tel ou tel autre lieu de vote. Mais à qui la faute? Cela signifie simplement qu’ils n’ont pas leur place dans l’échiquier politique sénégalais.
✓ Comment peut-on assister aux travaux de la commission de recensement des votes, signer les procès-verbaux ( sans contestation si ce ne sont quelques amendements concernant le fichier ou le déroulement du vote) et sortir pour dire que l’on rejette les résultats ? Pourquoi ne pas déposer de recours? Sauriez-vous que vous aviez été battu de la plus claire des manières? Voulez-vous vous voiler la face et essayer de berner le peuple et l’amener à sortir(comme vous le dites souvent)? En tout cas, il y a anguille sous roche…
✓ Pourquoi l’opposition a-t-elle le droit d’organiser une conférence de presse pour dire qu’il y aura un deuxième tour et non Mahamad Boun Abdallah Dione? Auriez-vous des droits que les partisans du candidat Macky Sall n’auraient pas? Pour rappel, Idrissa Seck et Ousmane Sonko ont été les premiers à annoncer un deuxième tour. Dionne, en donnant ce pourcentage, s’est basé sur les procès verbaux des mandataires de la coalition Benno Bokk Yaakaar. En plus, au moment T, il a parlé en tant que responsable politique et non sous la casquette du Premier Ministre.
✓ Durant les trois semaines de la campagne électorale, à entendre l’opposition parler, l’on dirait que leur seul programme était: » Macky n’a rien fait de bon »! Est-ce être de bonne foi si elle s’avance sur ce chemin sinueux des réalisations en prétendant que le candidat Macky Sall n’a rien réalisé durant sept (07) années passées à la tête du pays? L’opposition sénégalaise pense t-elle que les citoyens sont aveugles et sourds? Nous avons vu, nous avons entendu et nous avons profité des réalisations. Pour l’exemple uniquement de l’autoroute Ila Touba, il nous faut une heure trente à deux heures pour rallier la capitale à la ville sainte de Touba; alors que sans elle, il nous faudrait quatre heure ou plus. Demandez à Me Wade qui n’a pas voulu l’emprunter et a finalement raté la prière du vendredi s’il y a deux semaines.
✓ Les observateurs nationaux comme internationaux (CENA, UE, CEDEAO, etc.) ont unanimement salué l’excellente organisation du scrutin et la grande maturité du peuple sénégalais qui a encore une fois montré l’exemple. Mais cela n’a pas empêché les membres de l’opposition de crier à un…..scandale.
La vérité des urnes ne relève pas d’une manipulation des chiffres, comme vous voulez le faire croire, mais d’une volonté du peuple sénégalais qui a décidé, au vu de tous les changements, de toutes les avancées notées dans tous les domaines, de renouveler sa confiance au Président Macky Sall, au Yoonu Yokuté, et à cette nouvelle stratégie de croissance qu’est le Plan Sénégal Émergent, horizon 2035. Le peuple a tranché, le peuple a choisi. Le peuple a démontré, encore une fois à la face de la sous-région, du continent et du monde entier, sa maturité. Certes, le Président Macky Sall est sorti victorieux dans cette élection claire, sans grands incidents, mais le peuple sénégalais est, reste et demeure le plus grand vainqueur. Ce peuple a su montrer qu’il n’est ni manipulable, ni impressionnable. Ce peuple vient de montrer à cette opposition et à toute la classe politique qu’il savait observer, analyser et prendre des décisions, au grand dam de certains qui le prenait pour écervelé et incapable de jauger une situation.
Vive le peuple Sénégalais !
Vive la démocratie sénégalaise !
Félicitations au Président réélu !
Félicitations à la Coalition BBY !
Que le Sénégal en sorte gagnant !
M.Bacary Seck
E-mail: seckbacary@gmail.com