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«On ne change pas une équipe qui gagne», même au foot ?

Après plus d’un mois et demi de compétition, les différentes équipes des 5 grands championnats dégagent, enfin, un XI type et des joueurs de banc. Forcément, les performances du moment ont un impact sur les différentes formations, mais les différents transferts offrent une véritable idée des titulaires.

Le mercato est donc particulièrement important pour les joueurs européens puisque certains perdent leur place durant l’été, en raison de la concurrence. L’équipe éditoriale de Sports Bwin s’est intéressé aux différents mouvements du mercato. Et, selon leurs calculs, les écuries de la Premier League sont effectivement les plus stables en Europe, malgré les sommes investies tout au long de l’été. Pays le plus dépensier chaque été, les Britanniques conservent une ossature solide et un XI presque inchangé. Les équipes anglaises offrent seulement 25,7% de nouveaux contrats au cours de l’été, et une moyenne de seulement 2,5 nouveaux joueurs par équipe.

                                

Par conséquent, l’argent dépensé globalement par l’Angleterre n’offre pas un nombre exceptionnel de nouveaux joueurs. À l’inverse, l’Espagne ou l’Italie intègrent, en moyenne 30% de nouveaux joueurs. Le « sang -neuf » est catégorisé par l’arrivée de trois nouveaux joueurs par équipe.

Là-encore, le vieil adage « on ne change pas une équipe qui gagne » se confirme puisque les équipes de haut de tableau ne changent que très rarement leurs rangs.  Les clubs qui obtiennent une place en Ligue des Champions alignent à peine 2 nouveaux joueurs dans leurs rangs, pendant que les promus ou les clubs qui ont frôlé la relégation se rapprochent dangereusement du nombre de 4 nouveaux joueurs.

Cependant, il faut toujours renouveler son effectif, un minimum. Comme le prouve les différents résultats. Les clubs anglais qui ont remporté plus de points la saison suivante ont renouvelé d’un tout petit peu plus de 2 joueurs leur effectif, alors que les clubs britanniques qui ont perdu des points ont recruté à peine 1 joueur et demi. Et cela se confirme dans les 4 autres grands championnats, pour les clubs allemands, français, espagnols, et italiens. Les Italiens sont les plus gros « recruteurs » puisque même ceux qui ont perdu des points avaient recruté, en moyenne, 2,2 joueurs. En revanche, les clubs ayant gagné des points avaient enregistrer 3 arrivées.

                             

Avec 3 grosses recrues, le club de Sadio Mané, Liverpool, compte bien retrouver les plus grandes joies nationales et européennes. Les Reds, ambitieux d’abord pour remporter la Premier League, ont signé Mohamed Salah, Dominic Solanke et Alex Oxlade-Chamberlain. Sous les ordres de Jürgen Klopp, les pensionnaires d’Anfield doivent dorénavant balayer leurs vieux démons et peuvent compter sur la pépite sénégalaise afin de tutoyer les sommets. Buteur à 3 reprises (+2 passes décisive), l’ancien Messin pourrait réaliser une nouvelle saison pleine en Premier League.

Un autre joueur africain sera également suivi de près, Naby Keita. Capricieux durant le mercato, le milieu de terrain guinéen rejoindra Liverpool l’été prochain, mais devra surtout confirmer tous les espoirs placés en lui cette saison, avec le Red Bull Leipzig. Entre la Ligue des Champions et la Bundesliga, l’ancien d’Istres ne devra pas trembler.

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