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Opposition au régime de Macky Sall : un crime de lèse-majesté

Ils sont nombreux à faire le défilé aller-retour entre leur domicile et le Tribunal de Dakar entre 2012 et 2017. Une période qui marque l’arrivée de Macky  Sall au pouvoir.

Et pour revenir aux péripéties judiciaires connues par certains caciques du régime libéral de Me Abdoulaye Wade avant la chute de Khalifa Sall, EnQuête fait, ce jeudi, un large zoom sur les affaires judiciaires connues jusque-là du régime de Macky et qui ont attiré les attentions avec ce titre : «Le délit d’opposition».

Selon nos confrères, appartenir à l’opposition semble être un délit dans ce pays, depuis un certain temps, un crime de lèse-majesté. Car, avant qu’une frange «dissidente» du Parti socialiste (Ps) ne soit touchée : Barthélémy Dias, Bamba Fall et récemment, Khalifa Sall, une dizaine, voire plus, d’anciens cadres libéraux ont fait le chemin aller-retour du Tribunal ou de la prison de Rebeuss pour de présumées ou réelles malversations financières.

Dans ce lot, EnQuête cite pêle-mêle Oumar Sarr, Me Amadou Sall, Toussaint Manga, Aïda Ndiongue, Ndèye Khady Gueye et évidemment, Kharim Wade.

Et maintenant, croient savoir nos confrères, après avoir «anéanti » le Pds, la nouvelle cible du régime de Macky est : la coalition Taxaw Daakar dont Khalifa Sall est le leader incontesté et incontestable.

Ainsi, avec cette machine à broyer et à casser des opposants, «l’opposition sera-t-elle réduite à sa plus simple expression» ?

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