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Ousmane Sonko : « nous n’avons pas peur de cette opposition abonnée aux insultes »

Après les anciens détenus «politiques», Ousmane Sonko a reçu, ce mardi, les artistes qui étaient engagés dans la lutte pour la conquête du pouvoir : Une dizaine d’artistes dont Kilifeu, Daba Seye pour ne citer que ceux-là. Une manière pour lui d’annoncer la reprise des activités politiques de Pastef. «Certains pensent que nous avons abandonné la politique parce que nous sommes au pouvoir mais, il n’en est rien. Il fallait se concentrer sur les affaires de l’Etat avant de reprendre les activités politiques. Nous sommes élus pour régler les problèmes des sénégalais donc nous ne pouvions pas continuer à faire de la politique parce que des personnes sont mortes pour le changement. Mais, maintenant nous avons presque terminé», a expliqué le Président du Pastef. Il annonce la publication, dans les semaines à venir du nouveau référentiel des politiques publiques : «nous avons fait l’état des lieux et sous peu, nous allons rendre public les résultats des évaluations et je peux vous assurer que quand ce sera fait, vous verrez des gens qui n’oseront plus montrer le bout de leur nez».
Il faut dire que cette rencontre avec ces artistes a, aussi, été une occasion pour Ousmane Sonko de répondre à certains de ses détracteurs. D’abord, répondant à ceux qui remettent en cause l’existence du projet, Ousmane Sonko dira : «Ils seront reçus dans quelques jours». A en croire le chef du gouvernement, le projet existe bel et bien mais il fallait faire quelques ajustements. «Ils savent très bien qu’après l’accession au pouvoir, nous devons opérationnaliser le document conformément aux données en notre possession. D’ailleurs, après son élection, l’ancien président avait payé beaucoup d’argent pour cet exercice à une entreprise étrangère. Nous n’avons pas fait cela et nous allons bientôt rendre public ce document», a indiqué Ousmane Sonko qui invite, par la même occasion, les membres de l’opposition à sortir de leur réserve.
«Nous n’avons pas besoin de délai de grâce. La période de grâce, c’est pour les faibles et nous sommes prêts pour le combat. Nous n’avons pas peur de cette opposition abonnée aux insultes, aux détails et dont les ténors préfèrent envoyer des gens pour porter le combat à leur place», a martelé le Président du Pastef qui assure, par la même occasion, être prêt pour des débats publics «avec tout le monde pour discuter des politiques publics». «Nous n’avons pas peur», insiste t-il, mais, «nous sommes dans un État de droit. Vous allez vous opposer dans la responsabilité et le respect mutuel. Personne ne sera instrumentalisée mais nous n’allons plus accepter certains comportements».
Seynabou FALL (Actusen.sn)

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