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Ousmane Sonko sur la vision ‘’Sénégal 2050’’ : «nous avons pris le pari d’adopter un nouveau modèle de développement»

A travers Sénégal 2050, le gouvernement du Sénégal lutte contre le sous sous-développement, la dépendance et le surendettement. « La nouvelle stratégie de développement pour les 25 prochaines années, grâce au scénario de rupture que nous proposons, devrait conduire, à terme, à récolter les fruits de notre baobab », soutient le Premier ministre. « C’est une nouvelle trajectoire de développement. C’est des moteurs de croissance en pleine expansion et, enfin, une nouvelle carte économique et de nouveaux corridors », ajoutera, en présentant hier la Vision 2050 dont l’exercice s’étend sur 25 ans.

D’ailleurs, soutient Ousmane Sonko, « nous avons pris le pari d’adopter un nouveau modèle de développement sur le long terme reposant sur un Etat stratège qui favorisera grandement le développement des filières compétitives,  des pôles viables avec des villes épicentres et un secteur privé national fort. » « Notre approche repose sur une transformation systémique incluant une plus grande responsabilité de nos concitoyens d’ici et de la diaspora », ajoutera-t-il.

Toutefois, pour les 5 prochaines années, « le Sénégal doit jeter les fondements de ce nouveau modèle et assainir le cadre économique », a expliqué Souleymane Diallo, Directeur général de la planification au ministère de l’Economie. Ainsi, le gouvernement table sur une croissance annuelle entre 6,5 et 7% sur la période 2025-2029 et entend ramener la dette de l’Etat central de 83,7% du PIB en 2023 à 70%, et le déficit budgétaire à 3% dans un délai raisonnable, même si le déficit a atteint 10,4% en moyenne sur la période 2019-2023.

Promettant de maitriser l’inflation « autour de 2% pour les 5 prochaines années », le Directeur de la Planification a indiqué la nécessité d’augmenter les recettes fiscales en élargissant l’assiette sans augmenter les impôts, de maîtriser les dépenses courantes et de mieux cibler les subventions à l’énergie, qui représentent selon lui 4% du PIB, « sans pour autant impacter le tarif de l’électricité. »

Ainsi, la mise en œuvre de ce programme permettra, selon M. Diallo, d’améliorer le « revenu moyen du Sénégalais » qui devra augmenter de 1.660 dollars à 2.468 dollars, soit une augmentation de près de 50% en cinq ans. Ce n’est pas tout puisque « l’espérance de vie à la naissance augmentera au moins de trois ans », selon le Directeur de la planification.

Amadou DIA (Actusen.sn)

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