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Performances macroéconomiques : « l’économie du Sénégal est structurée à 97% par le secteur informel… »

Point de doute ! Le secteur informel constitue l’épine dorsale de l’économie du Sénégal. C’est, du moins, l’avis de Cheikh Tidiane Diop, Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, qui s’exprimait, ce vendredi, en marge de l’Atelier de validation de la Lettre de politique structurelle. Pour autant, ajoute-t-il, « un bon nombre de défis dus à la structuration de l’économie sénégalaise » sont à relever.

« Notre économie est structurée à 97% par le secteur informel et seulement à 3% du secteur formel », a-t-il reconnu devant le Ministre-délégué en charge du Budget, Birima Mangara. Ce qui constitue, d’après ses conclusions, un défi majeur à-même de contribuer, à juste titre, au redressement de la politique économique du Sénégal.

Pour lui, atteindre l’émergence à l’horizon 2035 est aussi un autre défi que s’est fixé le Gouvernement du Sénégal. A cet effet, pense le Sg du Mefp, « il faut travailler à une transformation structurelle de l’économie et ceci requiert des investissements importants en volume, mais tout aussi efficaces et orientés vers la satisfaction des  préoccupations des Sénégalais ».

Mais pour cela, croient savoir les Services de Amadou Bâ, les « investissements importants impliquent, forcément, des ressources suffisantes ». A ce titre, Cheikh Tidiane Diop, qui représentait à ce conclave l’argentier de l’Etat, informe que « les différentes Directions générales du Mefp en charge de la mobilisation des recettes sont formellement engagées pour l’atteinte des objectifs assignés ».

La coopération internationale va aussi être mise à contribution pour appuyer le Sénégal dans le financement des différents projets, laisse-t-il entendre. Car, poursuit-il, l’autre défi majeur que de l’Etat du Sénégal s’est fixé dans l’atteinte des objectifs de développement, c’est de travailler à une économie « plus résiliente au choc exogène ». Car, à en croire le Sg, « notre économie actuelle peut être fortement impactée (en positif comme en négatif) par l’environnement international.

« Ce qu’il faut, c’est s’atteler à en solidifier les bases macroéconomiques du Sénégal », a préconisé Cheikh Tidiane Diop.

Ndèye Aminata DIAHAM (Actusen.com)

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