Le Royaume-Uni a annoncé samedi 31 mars que la police aux frontières britannique avait perquisitionné à bord d’un avion russe dans un aéroport londonien, une opération qui a provoqué l’indignation de la Russie en pleine crise diplomatique entre les deux pays. La crise persiste. Moscou a demandé à Londres de réduire son personnel diplomatique de plus de 50 personnes.
La crise entre le Royaume-Uni est la Russie persiste, Moscou a annoncé que Londres devait réduire de plus de 50 personnes son personnel diplomatique en Russie.
C’est un peu plus que ce à quoi on pouvait s’attendre, car le Royaume-Uni n’a expulsé que 23 diplomates russes et, dans ce genre d’affaires, Moscou respecte en général une stricte symétrie.
C’est d’ailleurs ce que la Russie a fait concernant les autres pays, alliés du Royaume-Uni et qui avaient expulsé à leur tour des diplomates russes après l’empoisonnement de Sergueï Skripal. Ainsi, la France, l’Allemagne, le Canada et la Pologne ont annoncé chacun l’expulsion par la Russie de quatre de leurs diplomates, un nombre strictement identique à celui des diplomates russes qu’ils avaient eux-mêmes expulsés.
La Russie demande l’accès consulaire à Ioulia Skripal
Moscou veut donc se montrer plus dur avec Londres, et le bras de fer n’est pas encore terminé, en effet, le Royaume-Uni vient d’annoncer qu’il est en train d’examiner la demande de la Russie d’obtenir un accès consulaire à Ioulia Skripal, la fille de Segueï Skripal, elle-même empoisonnée avec du gaz innervant, mais qui, semble-t-il, va mieux que son père. Ioulia Skripal a la nationalité russe et, de ce fait, l’accès consulaire des représentants de Moscou serait conforme au droit international.
Perquisition de l’avion russe: une «nouvelle provocation flagrante», selon Moscou
Rajoutant aux tensions entre les deux capitales, la Grande-Bretagne a annoncé samedi que sa police aux frontières avait perquisitionné à bord d’un avion russe dans un aéroport londonien, suscitant l’indignation de la Russie. Londres a assuré qu’il s’agissait d’une procédure « routinière », mais Moscou a dénoncé une « nouvelle provocation flagrante » relevant d’une « politique hostile » des autorités britanniques.
Rfi.fr