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Violences à Gaza: l’ONU échoue à s’entendre sur une déclaration commune

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence sur la situation à Gaza. Les diplomates devaient à l’origine se mettre d’accord à huis clos sur une déclaration commune condamnant les violences et les morts palestiniens vendredi 30 mars lors de la « marche du retour ». Faute d’accord, ils ont décidé de rendre la réunion publique pour exposer leurs arguments. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, ainsi que la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini ont réclamé une «enquête indépendante».

Seule voix dissonante dans la condamnation des violences à Gaza et l’appel à Israël à faire preuve de discernement, celle de Washington qui a rejeté la faute, « sur les mauvais joueurs qui se servent des manifestations comme d’une couverture pour inciter à la violence et qui mettent en danger des vies innocentes ».

Car pour leur part, les autres membres du Conseil de sécurité ont très largement condamné l’usage de balles réelles par Israël pour disperser les manifestants palestiniens. « C’est une violation des lois humanitaires internationales et du droit des Palestiniens à manifester », a estimé le directeur adjoint des Affaires politiques, qui a dit craindre une escalade des violences dans les jours à venir.

Riyad Mansour, le représentant palestinien à l’ONU a condamné de son côté une attaque préparée d’avance, qui a abouti selon lui « à un massacre ignoble ». 17 manifestants – selon ses informations – auraient perdu la vie et plus de 1400 personnes auraient été blessées.

Le secrétaire général Antonio Guterres a appelé dans un communiqué à mettre en place une enquête indépendante et transparente pour faire toute la lumière sur les événements.

« L’usage de munitions réelles doit faire l’objet d’une enquête indépendante et transparente », a pour sa part déclaré ce samedi la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini. « La liberté d’expression et la liberté d’association sont des droits fondamentaux qui doivent être respectés », a ajouté Mme Mogherini, au nom des 28 Etats membres de l’UE.

Rfi.fr

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