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Placement sous mandat de dépôt de Aliou Sané : 9 organisations de défense des droits humains exigent immédiatement sa libération  

Le vice-coordonnateur de la plateforme F24 est toujours derrière les barreaux suite à un appel du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dakar. Une condamnation qui provoque la colère de 9 organisations de défense des droits humains. Ces dernières réunies autour d’une structure dénommée Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits humains (ROADDH), ont rendu public une déclaration commune pour inviter l’Etat du Sénégal à remettre, immédiatement, en liberté le membre de Y’en a marre et toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion pacifique. «Par l’arrestation et la détention de Monsieur Sané, l’Etat du Sénégal viole les dispositions des lignes directrices sur la liberté d’association et de réunion en Afrique, celles des articles 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 11 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et les dispositions des articles 2.2 ; 2.3 ; 3 ; 9 ; 14.2 ; 14.5 ; 19 du Protocole International relatif aux Droits Civils et Politiques», lit-on dans le document

Le ROADDH est revenu sur les circonstances dans lesquelles le défenseur des droits de l’homme a été arrêté et reconduit en prison. «Nous demandons aux autorités sénégalaises de respecter leurs engagements internationaux en droits de l’homme en procédant à la remise en liberté immédiate et sans condition de Monsieur Aliou Sané et de toute autre personne arrêtée et détenue dans le cadre de l’exercice de ses droits à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion pacifique», plaident-ils. Les organisations rappellent aussi que les droits en cause sont garantis par la Constitution du Sénégal et des traités régionaux et internationaux des droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie. C’est ainsi qu’elles exhortent les autorités sénégalaises à créer un climat favorable à l’exercice des droits et libertés alors que le pays se trouve dans un contexte préélectoral en vue du scrutin présidentiel de février 2024. «Nous resterons saisis de cette affaire et nous ne ménagerons aucun effort, au niveau national, régional et international pour obtenir la libération sans délai de Aliou Sané», indiquent-ils.

A noter que les signataires du document sont le West African Human Rights Defenders’ Network  (WAHRDN), la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH), African Center for Democracy and Human Rights Studies (ACDHRS), le Réseau Nigérien des Défenseurs des Droits de l’Homme (RNDDH), Human Rights defenders’ Network in Sierra Leone (HRDN-SL), la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH), la Coalition des Défenseurs des Droits Humains du Benin (CDDH-Benin), la Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains (COMADDH) et la Coalition Burkinabè des Défenseurs des Droits Humains (CBDDH).

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