Le moins que l’on puisse dire est que le Conseil sénégalais des chargeurs constitue une oasis de bonheurs pour le patronat sénégalais. En effet, selon les informations de SourceA, s’il ne distribue pas, à tour de bras, des subventions de 40 millions F Cfa aux Organisations patronales, qui siègent en Conseil d’Administration, à l’image du Cnp, du Cnes, du Ges et de l’Unacois, le Cosec est très enclin à dégainer plus vite que son ombre en faveur des Chambres de commerce et Chambres de métiers, qui en font la demande d’appui. Cosec….
Le Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) est une véritable vache laitière au patronat sénégalais. La preuve, selon les informations de SourceA, il alloue, chaque année, une subvention d’environ 40 millions F Cfa à chacune des Organisations patronales, qui siègent dans son Conseil d’administration. Pour les heureuses bénéficiaires, il s’agit du CNP, du CNES, du GES et de l’UNACOIS. Cette somme vise à aider ses structures dans leur fonctionnement, invoque-t-on, du côté du Cosec.
Le Cosec ne s’arrête pas là. La preuve, il y a, par ailleurs, les Chambres insulaires, qui bénéficient de son appui constant, sous la forme d’aides. Cependant, pour ce qui est des Chambres de métier et de commerce, les appuis du Cosec se font en fonction des besoins exprimés, d’après les explications fournées à votre canard par le Conseil sénégalais des chargeurs. Il y a, par exemple, la Chambre de commerce de Kaolack, qui a bénéficié d’un montant en espèce de 100 millions F Cfa pour l’organisation de la Foire Internationale de Kaolack (Fika). Si l’on se fie, évidemment, aux dires du Cosec.
Si certains se demandent, légitimement, d’où est-ce que le Cosec tire-t-il tout ce fric qu’il distribue aux structures susnommées, la réponse tombe sèche du côté du Conseil sénégalais des chargeurs. Où, selon les confidences faites à SourceA, en réalité, 0,4% de la valeur des produits importés au Sénégal sont reversés au Cosec. Ce qui représente une importante manne financière, sachant que la valeur des importations rien que pour le mois de janvier 2018, s’établissait à plus de 200 milliards de F Cfa.
Oumar NDIAYE (SourceA)