« Action pour les droits humains et l’amitié (Adha) est déçue de la non implication des jeunes dans la politique d’employabilité et d’insertion. Dans un communiqué transis à notre Rédaction, l’Ong soutient qu' »après lecture du décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil National pour l’Insertion et l’Emploi des Jeunes (Cniej), Action pour les Droits Humains et l’Amitié (Adha) exprime sa vive déception ».
Selon Adama Mbengue, en lieu et place de la création d’un nouveau conseil, il fallait « faire l’état des lieux des autres services qui existent déjà, comme le conseil national de la jeunesse dont le mandat du bureau a pris fin en 2019, qui fonctionnent sans renouvèlement des instances, et les nombreuses directions qui travaillent sur les questions de formations, de l’employabilité et d’insertions des jeunes ».
Pour Adha, « ces entités ont déjà montré leurs limites. En réalité, les politiques de jeunesse sont élaborées par des adultes qui ne vivent pas les mêmes réalités que les jeunes. Nous en voulons pour preuve la recrudescence de la migration irrégulière, le chômage endémique et le désespoir total pour ne citer que cela ».
A cet effet, l’Ong recommande : « une mobilisation des corps de contrôles de l’Etat pour une audite holistique de la gestion du Conseil National de la Jeunesse, ainsi que toutes les directions qui travaillent sur les questions liées à la formation et l’insertion des jeunes ; une réforme urgente du Conseil National de la Jeunesse ; une large concertation de corporation des jeunes dans les 45 départements, regroupés suivant leurs sensibilités, et pour un véritable et efficace politique de jeunesse pour les jeunes et par les jeunes ; de créer un organisme neutre et impersonnel qui aura pour but de faire une interconnexion des regroupements de jeunes afin de les fédérer, de recueillir et de veiller sur la mise en œuvre de leurs travaux, conclusions et orientations ».
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