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Pour avoir menacé son ex copine d’envoyer leurs ébats sexuels à Adamo : le mécanicien prend 3 mois de prison  

Galass Cissé a comparu à la barre du tribunal des flagrants délits. Poursuivi pour collecte de données à caractère personnel et diffusion d’image contraire aux bonnes mœurs, le mécanicien a écopé de 3 mois de prison dont un mois ferme.

Si ce n’est de l’ignorance, ce serait sûrement de la désinvolture car Galass Cissé n’a manifesté aucune once de regret. 36 ans et célibataire, il est attrait au tribunal pour collecte de données à caractère personnel et diffusion d’image contraire aux bonnes mœurs. En effet, mécanicien demeuré prenait le malin plaisir de filmer sa compagne pendant leur moment intime. Selon Dieynaba D., la première fois que c’est arrivé, son amant l’a fait croire que c’était une lampe torche et il avait du mal à ressentir du plaisir dans le noir.

Rattraper par les réalités d’un couple, les deux tourtereaux commençaient à s’éloigner. Ce, au plus grand malheur de Galass qui a commencé à menacer sa concubine. Alors qu’ils discutaient sur wathsapp, il l’a envoyé une des vidéos de leurs ébats. Prise au dépourvu, Dieynaba a tenté tant bien que mal de le dissuader de partager ses images. Elle s’est, par la suite, rendue chez son ex petit ami essayant de saisir son téléphone en vain. Elle s’en est sortie avec un bras tordu mais elle n’a pas lâché l’affaire.

Pour encore empêcher que l’on découvre le pot aux roses, elle offre 30 mille francs à son Galass qui l’avait enfin promis de supprimer les images. Un bon jour, il refait surface pour l’inviter à participer à un « live » sur tiktok car il envisage de partager la vidéo à Adamo. Ce que la jeune dame a refusé avant de saisir la division spéciale de la cybercriminalité.

Interpellé le 16 Août 2023, il a botté en touche ses dénonciations. Il a reconnu avoir pris deux vidéos mais pas à l’insu de Dieynaba. À la barre, il a maintenu cette même ligne de défense. Il ajoute pour son compte que c’était juste pour lui rappeler les beaux vieux temps qu’il lui a envoyé la vidéo mais pas pour la menacer. «Dans la vidéo, on y apparaissait tous les deux. Sur l’une, il avait le visage de Dieynaba et sur l’autre il y avait ses parties intimes. Je n’aurais jamais pris le risque de le transférer. D’ailleurs je l’ai bloqué sur whatsapp depuis belle lurette», a soutenu le prévenu.

Me Diongu pour les intérêts de la partie civile a réclamé une sanction conformément à la loi pénale. Quant à la défense, elle demande la relaxe de Galas pour le bénéfice du doute. Selon Me Cissé il n’y a pas eu de diffusion mais juste intention de diffusion. Sus, la partie civile s’est désistée donc son conseil ne peut pas demander une quelconque sanction. Toutefois, le tribunal a condamné Galass Cissé à 3 mois dont un mois ferme pour collecte illicite d’images à caractère personnel.

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