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Pour faire face à la mortalité maternelle et néonatale: les 7 engagements du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr  

Pour faciliter l’accès à la planification familiale, le Sénégal a réaffirmé et signé ses engagements jusqu’à l’horizon 2030 avec le nouveau concept engagements FP 2030. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale qui a assisté, ce jeudi, à la cérémonie du lancement des engagements FP 2030 en présence de la directrice de l’Unité de coordination du partenariat de Ouagadougou (Ucpo), Marie Ba, de l’Usaid et d’autres parties prenantes,  a renouvelé ses engagements.

«Aujourd’hui, dans la perspective de l’après 2020, le Sénégal, s’étant déjà inscrit dans la dynamique de la coopération sous régionale et internationale, s’est résolument positionné dans la perspective de renouveler ses engagements d’ici à 2030 au vu des progrès constatés dans le pays», a dit Abdoulaye Diouf Sarr. Selon le ministre «parmi les stratégies pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale, le repositionnement de la planification familiale est une priorité. Il en est de même pour les soins obstétricaux et néonataux d’urgence».

Le premier engagement signé par le ministre maire de Yoff est «d’amener le taux de prévalence contraceptive de 26 % en 2021 à 46 % en 2026 chez les femmes en union». Pour le deuxième engagement, «c’est améliorer le cadre réglementaire en signant le décret d’application de la loi sur la santé de la reproduction portant planification familiale d’ici 2026». Le troisième engagement, c’est de «renforcer l’instance multisectorielle de coordination des actions liées à la planification familiale avec l’implication plus accrue des autres secteurs ministériels concernés». Concernant le quatrième engagement, il s’agit de «réduire les besoins non satisfaits chez les adolescentes mariées de 15-19 ans de 22.9 % en 2019 à 15 % en 2026, et chez les jeunes femmes mariées de 20-24 ans de 19.6 % en 2019 à 10 % en 2026». Quid du sixième engagement ? «C’est d’assurer la continuité des services de planification familiale en situation d’urgence».

Des engagements financiers ont été également pris par le ministre de la Santé. Il s’agit selon Abdoulaye Diouf Sarr «d’assurer d’ici à 2026 une augmentation annuelle de 20 % de la contribution de l’Etat évaluée à 500 millions en 2021 pour atteindre 1 milliard contribuant à une meilleure accessibilité et disponibilité des produits contraceptifs».

Mansour SYLLA (Actusen.sn)

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