La route continue de faire des victimes au Sénégal, car il ne se passe presque pas un jour sans qu’un accident ne soit signalé. Cette recrudescence des accidents entraine souvent des pertes en vies humaines, endeuillant des familles. Ce qui a provoqué la colère du ministre des Infrastructures, des transports terrestres et aériens. El Malick Ndiaye a laissé entendre que des mesures seront prises pour freiner ce phénomène. «80% des accidents de la circulation relèvent du comportement humain et le gouvernement prendra toutes les dispositions pour y mettre un terme. Mais je peux vous assurer que ça va cesser. Ils ont beau cherché à nous intimider, mais c’est peine perdue. Que les transporteurs sachent que les choses ont changé. Dans les voitures de transport en commun, les sièges appelés ‘versailles’ qu’on avait supprimé sont aujourd’hui remplacés par des chaises en plastique. Ce qui est inadmissible. Ce que je préconise, c’est qu’on stabilise ces véhicules», a préconisé le ministre des Transports. Et pour lutter contre les accidents de la circulations, le ministre El Malick a formulé une série de solutions. «Les permis à points restent la seule alternative pour venir à bout de ces accidents. Les permis à points sont irréversibles. Je pense que quelqu’un qui n’a rien à se reprocher ne doit pas s’y opposer. On a des dispositifs adéquats pour établir ces permis à points et on va s’y mettre. Tout ce qui pourra contribuer à réduire les accidents, on sera preneur parce qu’il y a trop de morts sur nos routes. Même dans les centres hospitaliers régionaux, certaines salles de soins sont appelées « salles Jakarta »», regrette El Malick Ndiaye.
Actusen.sn