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Pour la satisfaction de ses revendications : le Sytjust entame son quatrième mot d’ordre de grève de 48 heures

Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) ne décolère toujours pas. Ces robes noires ont entamé, ce mercredi leur quatrième mot d’ordre de grève de 48 heures. Ce, pour amener le ministre de la Fonction publique a procédé à la mise en œuvre de la réforme du statut particulier des fonctionnaires de la justice. Par la voix de leur secrétaire général, Me Aya Boun Malick Diop, ces syndicalistes veulent que le ministre Gallo Ba revienne à la raison. «La cause de notre décision n’est que l’entêtement de Gallo Ba, qui ne voudrait pas entendre raison face aux arguments pertinents que lui oppose son collègue de la Justice. Et c’est d’autant plus regrettable que pour une question de mise en œuvre d’une volonté politique déjà actée par un degré, que Gallo Ba veuille avoir une divergence au point de créer une crise d’une aussi grande ampleur dans le service public de la justice», regrette  Me Me Aya Boun Malick Diop.

Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) précise que «Gallo Ba, en tant que membre du gouvernement, devait avoir une solidarité à l’encontre de son collègue de la Justice, qui, par ailleurs, ne veut que corriger des erreurs frauduleusement introduites dans la mise en œuvre de la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice». En tout cas, renchérit Me Boune Malick Diop, «les travailleurs de la justice sont en train de subir gravement les conséquences de l’obstination du ministre de la Fonction publique. Et cela ne nous laisse aucune option autre que celle de continuer la lutte jusqu’à ce que Gallo Ba revienne à une position conforme aux droits et à la raison». Ce mouvement d’humeur a eu des conséquences dans des Cours d’appel où certains dossiers sont renvoyés.

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