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Pour mettre fin au régime de Macky Sall : une plateforme d’action de l’opposition en gestation

Dans le cadre de sa tournée de remerciement, le chef de file du parti Pastef, a rendu visite, hier, au leader de la coalition Taxawu Sénégal. Face à la presse, Ousmane Sonko et Khalifa Sall ont exprimé leur volonté de réunir les membres de l’opposition sénégalaise pour continuer la lutte pour la préservation de l’état de droit dans notre pays. Pour ce faire, ils appellent les opposants à la mise en place d’une plateforme pour défendre les intérêts de la nation et mettre aux dérives du régime de Macky Sall.

« Nous réitérons notre main tendue et notre ouverture à nos amis de « Taxawu senegalal » une collaboration la plus large possible à tous points de vues. Ensemble nous partageons une vision, des axes problématiques pour aller ensemble vers ce qui va changer ce pays définitivement. Parce que ce pays ne sera changé par un homme, ni par un groupuscule. Il faut que toutes les forces saines se retrouvent autour de l’essentiel pour ensemble nous puissions bâtir le pays », a déclaré Ousmane Sonko.

Pour lui, il est indispensable pour l’opposition de mettre en place « un large front pour établir le rapport de force et mettre fin au régime dictatorial de Macky Sall et défendre les intérêts de la nation ».

Prenant la parole, Khalifa Sall a souligné que le combat qui a été mené est une obligation pour tout citoyen. « Si nous ne nous étions pas battu pour Ousmane Sonko, je crois que ça serai fini pour tous les politiques. J’ai dit de 2012 à maintenant nous pouvons dire que tous les leaders de l’opposition ont été en prison. Les deux tiers ont fait la prison pendant 3 mois, 6 mois, 2 ans ou 3. Ceux qui y ont déjà été sont assez nombreux et ça suffit », fulmine l’ancien maire de la capitale.

Pour lui, le rapport de force imposé aux autorités, n’est que le début du commencement de la lutte pour la consolidation de la démocratie au Sénégal. « Il faudra que la liberté et la démocratie puissent être confortées et consolidées dans ce pays. Sur le plan comportemental, sur le plan de la conscience par les acteurs politiques pour que cette rupture puisse se faire dans les meilleures conditions. Il faudra que nous comprenions que nous devons gérer ce pays autrement et différemment », a indiqué le socialiste.

Saly SAGNE

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