Après les évènements de juin courant, les médias sénégalais font l’objet d’un mauvais procès. Il leur est reproché de s’être auto censurés, laissant aux médias occidentaux le soin d’informer ce qu’ils pensent être la réalité au Sénégal, notamment sur l’existence ou non de ‘’nervis’’ opérant aux côtés des Forces de l’ordre. Mais attention ! S’autocensurer est une chose mais derrière les enquêtes de ces médias étrangers, se cache une volonté qui échappe aux profanes.
Ibrahima Bakhoum, journaliste-formateur, interrogé par nos confrères de ‘’SourrceA’’ le démontre en ces termes : «Les journalistes étrangers qui font ces enquêtes, savent pourquoi ils le font. Leurs journaux appartiennent à des privés qui sont très puissants et ont des intérêts au Sénégal. Quand ils se rendent compte que la gouvernance est menacée quelque part au Sénégal, ils ne veulent pas être les derniers à venir. Ils se disent qu’ils doivent être parmi les pionniers ; si demain, il doit y avoir un changement au Sénégal, qu’ils fassent partie de ceux qui ont contribué à ce changement. Mais le but principal est de pouvoir, à l’avenir, gagner des marchés».
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