L’élection présidentielle est prévue le 24 février au Sénégal. A quelques mois de ce scrutin, les candidats pour la succession de Macky Sall se manifestent. Et cette fois-ci, c’est la présidente de l’Alliance Nationale pour la Démocratie/ And Saxal Liggeey qui se signale. Aida Mbodj qui a toujours travaillé à être la première femme à diriger le Sénégal depuis qu’elle a créé son parti a officiellement déclaré, ce dimanche, sa candidature. Elle a été investie par son parti, lors d’un congrès qui s’est tenu au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices).
«Ce Congrès est chargé d’effectuer un choix parmi nous, dont la noble mission consistera à briguer la Magistrature Suprême de notre Chère République, le Sénégal, lors de l’élection présidentielle. J’accepte et déclare, solennellement, ma Candidature à l’élection présidentielle du Dimanche 25 février 2024, sous la bannière de l’Alliance Nationale pour la Démocratie, Saxal Liggéey», déclare l’ancienne mairesse de Bambey.
A ce titre, ajoute-t-elle, soyez rassuré et convaincu que nous considérons ma Candidature comme une réponse à l’appel de l’histoire qui exige d’avoir des vertus cardinales. «Soyez rassuré et convaincue, également, que nous la considérons comme une consécration, qui procure au ‘’Leadership Féminin’’ une impulsion voire un vecteur d’innovations au service du développement dans toutes ses dimensions et profondeurs. Et, dans la conduite de cette noble mission de porter très haut ce flambeau, nous endurerons, tous ensemble, et jusqu’au bout, la rigueur de l’engagement au service du Sénégal et de ses citoyens», souligne ‘’La Lionne du Baol’’.
Elle précise également que ce congrès d’investiture est le départ pour participer aux débats relatifs aux programmes. Elle a annoncé aussi que leur offre programmatique pour l’élection présidentielle de 2024 est dénommée «AND, SUXALI SENEGAL» et comporte trois (3) axes stratégiques. «La restauration de l’Etat de droit et de la démocratie est le premier axe stratégique parce qu’il s’agira de promouvoir l’inclusion et d’inscrire la protection des droits dans un contexte plus large du développement humain», a-t-elle dit. Aussi, indique Aida Mbodj, «la restructuration de l’économie est le deuxième axe stratégique pour l’absolue nécessité de relancer l’économie et en cela, la restructuration du développement de l’économie numérique occupera une place particulière». Le troisième axe stratégique est la consolidation de la dimension sociale et environnementale du développement.
Mansour SYLLA (Actusen.sn)
