Le slogan «la Patrie avant le Parti», chantonné sur tous les toits aux première heures de la seconde alternance, semble être rangé aux calendes grecques. Pour preuve, à défaut de pouvoir caser des «apéristes», farouches défenseurs du Président, et autres souteneurs, les vieilles habitudes sont remises au goût du jour. A savoir le recrutement de Chargés de Mission qui, en réalité, ne sont chargés de rien.
A la Primature, une pléthore de Chargés de Mission a été nommée – la plupart sur recommandation du Palais – pour ne s’occuper que de questions politiques pour ne pas dire politiciennes. A leur décharge d’autant qu’ils n’ont pas de bureaux ni de moyens de locomotion. Tout ce qu’on leur demande c’est de vaquer à leurs occupations et passer récupérer leur enveloppe de 300.000 F Cfa.
Des pratiques qui contrastent d’avec toutes les pratiques de bonne gestion et qui montrent que l’Audit des agents de la Fonction publique, dont le but était de débusquer les fonctionnaires fantômes, n’était que de la poudre jetée aux yeux des bailleurs de fonds. C’est dire, qu’au lieu de menacer les opposants qui colporteraient des contrevérités, le Pm, Mahammad Dione, gagnerait à fourguer du travail aux Chargés de Mission. A défaut, les limoger tout simplement…
Nettali.sn