En attendant que «Salatul Ala Fatiha» finisse de rêver dans les airs, voyons ce qui se passe comme dures réalités, sur son sol. Les étudiants des Etablissements privés rongent leurs freins dans leurs domiciles. Parce que l’Etat est incapable d’honorer une vingtaine de milliards F Cfa qu’il doit aux Structures qui leur servent de crèche.
La maladie de la dengue, que les pays développés ne connaissent plus qu’en rêve, continue de se promener, de région en région. De Fatick, puis Touba, elle déambule, depuis quelque temps, à Saint-Louis.
Les Petites et Moyennes entreprises vivent leurs derniers instants sur terre. Faute de marchés, qu’on file, nuitamment, à des Sociétés françaises, turques, et je ne sais quoi encore.
Les jeunes, ne sachant plus à quel Président se fier, se sont abonnés au sauve-qui-peut. L’Océan, en dépit de ses mille et un risques, continue d’être prisé par une population juvénile affolée. Alors, il ne reste plus qu’à implorer le Ciel, pour qu’il convainque «Buur» de descendre sur terre.
Mame Sagar (Billet-SourceA)