L’administration pénitentiaire dément les accusations de violence contre Dr Babacar Diop. Dans un communiqué, elle révèle que «parmi les 9 placés sous mandat de dépôt pour même motif que lui, Babacar Diop a été le seul à afficher une attitude de défiance discutant tout le temps le règlement intérieur de la maison d’arrêt». Pis, «après ses visites, Babacar Diop manifestait, au moment de regagner sa chambre, une réticence à la fouille corporelle par palpation arguant qu’il est professeur d’université».
L’administration pénitentiaire fait savoir en outre que dans la matinée du jour de sa sortie de prison, Babacar Diop voulait rejoindre ses visites aux parloirs sans escorte. «Il a été stoppé et réintégré par le responsable du secteur conformément aux articles 100 et suivants du Décret 2001-362 du 04 mai 2001 relatif aux procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénales», renseigne le communiqué.
Selon toujours la note, dès qu’il a été informé des allégations d’agressions par voie de presse, le Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss «a immédiatement conduit Babacar Diop à l’infirmerie de la maison d’arrêt «pour examen corporel approfondi dont il peut lui-même attester». Et qu’à sa libération,, précise l’Administration pénitentiaire, Babacar Diop «ne présentait aucune trace de violence, ni blessure, ni contusion».
Actusen.sn