Alors que le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural nous parle de productions records jamais égalées, le panier de la ménagère n’a jamais été aussi moins fourni. Cela peut se comprendre. Les prix de plusieurs denrées de première nécessité ont flambé. Et on plaint vraiment les pères et mères de familles. Ce n’est pas évident de joindre les deux bouts, en ces temps marqués par la Covid. Surtout quand personne ne fait rien pour réguler les prix à la consommation.
Pourtant, si le sieur Moussa Baldé avait raison, cela devrait se ressentir dans les plats que nous mangeons, tous les jours. Au contraire, même si on a toujours droit à des plats comme le ‘’Ceebu Djën’’, ils sont très pauvres en nutriments. Et le poisson dans tout cela ? Même nos pêcheurs sont obligés d’aller voir ailleurs, dans les pays frontaliers, au risque de se faire flinguer comme des lapins. Pour cause, au moment où on ne fait rien pour sauvegarder nos ressources halieutiques, d’autres pays sont prêts à tout pour conserver les leurs.
Maam Sagar (Billet SourceA)