Le ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique était hier à l’Assemblée nationale pour défendre son projet de budget 2022. Abdoulaye Saydou Sow qui contrairement à ses collègues qui parfois reçoivent des missiles de la part de certains députés, a été accueilli par des félicitations et des souhaits pour la réussite de la mission qui lui a été confiée par le Chef de l’Etat.
Au cours des débats, le ministre a été interpellé sur le programme logement, construction d’équipements et d’infrastructures publics. Abdoulaye Sow pense que celui-ci a atteint un taux d’exécution de 96,97 %.
«Sur le projet des 100 000 logements, au plan institutionnel, on peut se réjouir de la mise en place, notamment, de la Société d’aménagement foncier et de rénovation urbaine (Safru), du Fonds pour l’habitat pour la bonification et la garantie du secrétariat d’État chargé exclusivement du logement, du guichet unique», explique le ministre.
«Concernant les 100 000 logements, 9 conversations ont été signés avec des promoteurs privés nationaux, avec un volume de production de 14 000 à 15 000 logements par an»
De plus, ajoute-il, «la phase d’urgence a permis d’établir des partenariats avec des promoteurs internationaux, notamment Egis, pour la réalisation de 15 000 logements par an et l’installation d’unités industrielles, dans le cadre du développement d’un écosystème de construction».
Toujours dans le cadre du projet 100 000 logements, le ministre annonce que 9 conversations ont été signés avec des promoteurs privés nationaux, avec un volume de production de 14 000 à 15 000 logements par an. Concernant les bâtiments menaçant ruine, le ministre souligné « ce sont des erreurs qui nous rattrapent, puisque le rapport d’audit, réalisé au bout de 3 mois par une commission installée, en collaboration avec son collègue de l’intérieur, a révélé plusieurs facteurs qui sont à l’origine de l’effondrement des bâtiments», explique le ministre.
«S’agissant du programme « Xeyu Ndaw Ni », mon département est aujourd’hui à un taux de 67 % et que seule la région de Diourbel n’a pas encore connu ses premiers recrutements»
Relativement à la question de la réhabilitation des cités religieuses, le ministre a révélé que cela pose un véritable problème à son ministère vu le nombre impressionnant de demandes enregistrées. «J’ai fait un plaidoyer auprès de mon collègue du budget, pour consentir des efforts supplémentaires en matière d’allocations budgétaires», a-t-il dit.
S’agissant du programme « Xeyu Ndaw Ni », le ministre estime que son département est aujourd’hui à un taux de 67 % et que seule la région de Diourbel n’a pas encore connu ses premiers recrutements. « Il y a nécessité de faire des corrections dans certaines régions, aussi bien dans le cadre de la plateforme, au niveau des pôles emploi, que concernant les directions de l’Ucg et du cadre de vie. Cela aura pour effet d’arriver à un recrutement effectif et non politisé d’un nombre conséquent de personnes disponibles pour le travail, de façon à régler définitivement la question de l’emploi des jeunes et de la propreté », dit-il.
Mansour SYLLA (Actusen.sn)