En tant que citoyen jouissant de tous ses droits civils et civiques, je me mets dans la logique de proposer une solution durable et efficace, plutot que de dénoncer en portant un brassard rouge.
Depuis quelques jours, le débat de sourds qui concerne le projet de loi venant du chef de l’Etat, son excellence monsieur Macky Sall et portant sur le renoncement de la deuxième nationalité des potentiels candidats à la magistrature suprême agite les medias.
En effet, il propose que les candidats binationaux renoncent à leur nationalité autre que celle sénégalaise et ceci cinq ans avant les élections. Je pense que l’idée en tant que telle est salutaire dans sa forme, dans la mesure où comme dans tous les pays qui font primer l’amour de leur pays, le mot patriotisme n’est pas un Ca C1000 dans la tasse d’un Goorgoorlu, père de famille fatigué par la quête de la DQ (dépense quotidienne).
Avoir la nationalité exclusive du pays que l’on prétend diriger ses citoyens est le moindre mal qu’un homme politique pourrait s’auto-infliger. Devenir l’homme le plus puissant nécessite des sacrifices et parmi ceux-ci, avoir une seule et unique nationalité occupe une position semblable a celle du nageur américain, Michaël Phelps sur les podiums des jeux olympiques. Elle rassure les citoyens dans la gestion de leurs points vitaux que sont leurs deniers publiques, leur armée, leur justice et leur territoire.
Cependant, dans le fond, ce n’est que pour éliminer certains adversaires politiques qui pourront lui faire perdre son fauteuil presidentiel, tel le prédit une certaine voyante nommée Sélbé Ndome. LOL
C’est un impératif que tous les candidats, sans exception, renoncent à leur double nationalité mais, la question la plus pertinente que l’on doit se poser est celle qui interroge sur le timing. Ce serait très inconfortable, même pour le soufi qui ne s’intéresse point à la politique de concevoir qu’un homme puisse deviner qu’il sera président de la république du Sénégal jusqu’à renoncer à sa seconde nationalité, cinq (5) longues années avant de concourir au poste le plus prestigieux de toutes les démocraties du monde.
Parfois les politiques commettent des erreurs grotesques en voulant choisir, même pour ceux qui ne sont pas encore nés, juste à cause d’intérêts exclusivement temporaires et personnels. La vision du Cheikh Oumar Foutihou Tall qui veut qu’un leader puisses être en mesure de savoir projeter cinq siècles dans le futur les exclurait dès le premier tour car montrant leur inaptitude à diriger.
Supposons que dans le futur, cette loi exige que tous les candidats métissés (chose très probable vu la mondialisation) renoncent à la nationalité de l’un de leurs parents même s’ils ne seront pas sûrs de remporter les élections. La majorité des citoyens serait, dans ce cas, devenue apatride.
Pour parer à cette situation très délicate et ségrégationniste, une solution efficace et intemporelle s’impose.
En effet, pour plus de respect à nos concitoyens, pour plus de transparence dans la gestion de notre cher « alalu mbolo » (bien commun) par « borom donkaasi » (élu), une loi qui oblige non seulement le chef de l’Etat fraîchement élu à présenter au conseil constitutionnel, un document qui prouve qu’il a renoncé à sa seconde nationalité, juste avant qu’il ne puisses prêter serment ; mais aussi tous les membres du gouvernement, les députés et les maires des communes juste avant leur prise de fonction comme c’est le cas dans certains pays tels que l’Australie, la Bulgarie, le Taïwan, la Jamaïque etc. De ce fait, ils ne pourront pas se cacher derrière une quelconque citoyenneté quand ils auraient été pris pour malversations et détournement de fonds publiques.
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