Le coronavirus a fait son apparition, à Ndoumbélane, le 02 Mars dernier. A ce moment, les gens vaquaient tranquillement à leurs occupations. Les transports en commun étaient surchargés, les frontières terrestres comme aériennes ouvertes et les mesures-barrières n’existaient pas encore dans le langage courant de nos concitoyens. Ceux, qui portaient des masques, attiraient les regards.
A l’époque, certains pensaient que le virus n’était virulent que chez les personnes à la peau blanche et que les noirs, surtout les Africains, bénéficiaient, par on ne sait quelle magie, d’une immunité naturelle ou divine. Mais, dès l’annonce des premiers cas de coronavirus chez les Sénégalais bon teint, le discours a vite changé.
Et, pour calmer la peur de ses compatriotes, «Thiompal» avait décidé de prendre un certain nombre de mesures. Parmi elles, figurait la fermeture des Etablissements scolaires. Cela, disait-il, dans le but d’éviter la propagation de la Covid-19.
Mais aujourd’hui, avec l’augmentation des cas et des décès, «Mor Ndajee», qui est, actuellement, en quarantaine, a rouvert les classes, pour permettre aux élèves de faire leurs examens, sous prétexte qu’un protocole sanitaire est mis en place. Cependant, «Waccacca» ne doit pas ignorer aussi qu’un protocole est prévu pour les contacts des personnes infectées par le virus.
Donc, si un élève chope le virus, dans un Etablissement scolaire, ses camarades doivent être, directement, mis en quarantaine. Protocole contre protocole, «Salatul Ala Fatiha» va, sans doute, trancher, si le cas se présente.
Mame Sagaar (Billet SourceA)