L’embargo aérien imposé au Qatar depuis le début de la crise du Golfe ne s’applique qu’aux compagnies aériennes et avions du Qatar ou enregistrés dans ce pays, a annoncé, mardi 13 juin, l’Autorité de l’aviation civile des Emirats Arabes Unis dans un communiqué.
L’Arabie saoudite et Bahreïn ont publié des communiqués identiques sur l’embargo aérien, entré en vigueur lorsque Ryad, Abou Dhabi et Manama ont rompu le 5 juin avec le Qatar, l’accusant de soutien au « terrorisme ».
En vertu de l’embargo aérien, « il est interdit à toutes les compagnies aériennes et avions enregistrés au Qatar d’atterrir dans les aéroports ou de transiter par l’espace aérien » des Emirats, du royaume saoudien et de Bahreïn, selon les communiqués publiés par les agences nationales des trois pays
Cette mesure ne s’applique « pas aux compagnies aériennes et aux avions non enregistrés au Qatar » et dans chacun de ses trois pays voisins et « souhaitant transiter par l’espace aérien » de ces pays pour des vols en provenance ou en direction du Qatar, souligne-t-on dans les communiqués.
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Une exception est cependant faite pour les avions privés et aux vols charters vers ou en provenance du Qatar qui doivent faire, 24 heures à l’avance, une demande de transit par l’espace aérien de chacun des trois pays, tout en présentant une liste des noms et nationalités des membres d’équipage et des passagers et la nature de la cargaison à bord, selon les communiqués.
(avec AFP)