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Rabat d’arrêt contre la décision de Ciré Aly Ba et ses pairs : les avocats de Sonko ruent dans les brancards

Le pool d’avocats de Ousmane Sonko a déposé ce mardi un rabat d’arrêt à la Cour suprême pour obtenir une autre décision que celle ayant été rendue par Ciré Aly Ba et ses pairs dans l’affaire de la radiation du maire de Ziguinchor. Espérant que la Cour s’active, Me Said Larifou et Cie plaident pour une célérité dans leurs recours.

Alors qu’ils sont en possession de l’arrêt rendu par la Cour suprême dans l’affaire de la radiation de Ousmane Sonko sur les listes électorales, les Juges ayant cassé la décision du juge de Ziguinchor, les avocats du leader du parti dissous, le Pastef, n’ont pas abdiqué pour autant. Contraints par les délais très courts, ils ne rejettent aucune possibilité, pourvu qu’elle soit légale, pour multiplier les chances de leur client Ousmane Sonko afin qu’il puisse participer à la  prochaine joute. C’est pourquoi Me Said Larifou et ses confrères ont déposé ce mardi un rabat d’arrêt à la Cour suprême, soit quelques heures après la disponibilité de l’arrêt du juge Ciré Aly Ba.

En déposant ce rabat d’arrêt, le pool d’avocats du leader de l’ex-Pastef souhaite, selon Me Larifou, «que l’arrêt rendu fasse l’objet d’une nouvelle décision parce que celle qui a été rendue par la Cour suprême le 17 novembre dernier souffre de plusieurs et graves interrogations d’ordre juridique». Pour Me Babacar Ndiaye, «tous les Sénégalais ont constaté que l’un des membres qui avait participé à la composition de cette audience n’a pas signé l’arrêt». Or, rappelle-t-il, le nombre qui doit composer la chambre, selon l’article 10 de la Loi organique No 2017-09 du 17 janvier sur la Cour suprême, doit obligatoirement être impair (5 magistrats au lieu de 4).

En tout état de cause, les robes noires invitent à une célérité dans la procédure pour permettre à Ousmane Sonko de participer à l’élection présidentielle de 2024. «On est en matière électorale. Il y a donc une urgence morale. La procédure de célérité qui avait caractérisé la saisine du juge de Ziguinchor continue aussi de tenir et c’est la même procédure de célérité qui s’impose aujourd’hui à la Cour suprême parce qu’il est question de candidature d’un citoyen qui doit participer à la présidentielle à l’image de tous les autres candidats à ces joutes électorales», dira Me Babacar Ndiaye.

Me Said Larifou d’insister en ces termes : «Nous demandons à ce que le droit, rien que le droit de Ousmane Sonko, soit respecté. La Cour suprême du Sénégal est dans l’obligation d’agir dans l’urgence parce qu’il s’agit d’un contentieux électoral qui protège le droit d’un citoyen sénégalais. Nous n’accepterons pas que l’expression de Ousmane Sonko soit entachée d’irrégularité alors que celle des millions d’autres citoyens sénégalais sera prise en considération».

Estimant pour sa part que Ousmane Sonko garde toutes ses chances d’éligibilité, Me Babacar Ndiaye soutient que la balle est désormais dans le camp de la Cour suprême. «La participation de Sonko dépend entièrement de la Cour suprême. Elle doit faire preuve de célérité, c’est une obligation morale, une obligation d’éthique et d’essence républicaine», déclare la robe noire. Pour rappel, la Cour suprême a cassé, le 17 novembre dernier, le jugement du Tribunal de Ziguinchor, lequel demandait la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales, avant de renvoyer l’affaire devant tribunal hors classe de Dakar.

Actusen.sn

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