Comme dit le dicton, « un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ». En tout cas, le moindre qu’on puisse dire est que ce dicton s’accorde parfaitement avec le rappel à Dieu d’Iba Der Thiam. Une tête pleine et parfaite s’en est allée. Ce qui fait que les témoignages sont restés unanime : c’est un monument du savoir, un abreuvoir des assoiffés de connaissance.
Pour l’historien Elhadji Hady Wade, « c’est un homme qui a passé toute sa vie à la recherche permanente du savoir et de sa transmission. Au Saloum où il est originaire, il fait partie des références qui ont poussé la jeunesse de son époque à aller vers le savoir. Le cursus de Iba Der, de moniteur, il est passé à instituteur et il est devenu professeur d’université. Il connaissait et aimait son pays. Il était un grand musulman mais aussi un homme d’honneur ».
Adja Khoudia Thiam, Stagiaire