Aminata Touré est à New York dans le cadre de la 23ème session au siège de l’ONU en tant que membre du Comité des 17 experts de ladite Organisation sur les administrations publiques (CEPA). C’est donc là-bas qu’elle voit, après janvier où la supposée affaire la concernant avait éclaté dans la presse, son nom cité dans un des derniers rapports de l’Inspection générale d’Etat sur sa gestion à la tête du Conseil économique social et environnemental. Disons qu’après que le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné la publication des derniers rapports des corps de contrôle, une certaine presse réchauffe la même supposée information la concernant.
«J’ai appris de l’extérieur du pays que suite à la publication des rapports de l’IGE, une certaine presse politiquement motivée tenterait de porter atteinte à ma réputation en jouant avec le mot ‘‘épinglé’’ savamment mis entre guillemets, avec une intention manifeste de nuire», se désole-t-elle d’entrée. Se rangeant dans la foulée dans le cercle des politiciens honnêtes, l’ancienne premier ministre met en garde ses détracteurs : «désormais, je saisirai la Justice contre toute tentative de jeter le discrédit sur ma personne.»
En effet, la fonctionnaire internationale tient à rappeler que sur instruction de Macky Sall, pendant 3 ans, elle a fait l’objet de la première vérification de l’IGE d’une institution nationale publique depuis…1960. «A la publication du rapport de vérification de l’IGE, la seule question qui vaille est la suivante : Aminata Touré à la tête du CESE a-t-elle détourné 1 franc des deniers publics ? La réponse est non, mille fois non», précise-t-elle afin que nul n’en ignore.
Pour preuve, elle dira : «Mes anciens collaborateurs, fonctionnaires de l’Etat du Sénégal, en charge de la gestion financière du CESE sous ma présidence, vaquent tranquillement à leurs occupations depuis 2020 car aucun détournement ne leur est reproché non plus.»
Actusen.sn