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REACTION DE LA C.R.I.C. A PROPOS DES « SOLUTIONS » DÉMAGOGIQUES DE SONKO

L’univers politico-médiatique est marqué ces derniers jours par le tintamarre suscité par la sortie du livre Solutions d’Ousmane Sonko. C’est une couche de plus sur la pléthore de tentatives de remise en causes des grandes avancées démocratiques, économiques, sociales et diplomatiques enregistrées par notre pays, de véritables coups d’épées dans l’eau. On ne compte plus les sorties de gens mus par une jalousie rancie qui ne comprennent toujours pas que le discernement est bien ancré dans la mentalité des Sénégalais. Ce n’est pas les complaintes d’un fonctionnaire qui ignore la loi qui régit son corps au point d’être radié qui peuvent inverser la tendance. Ousmane Sonko a été une fois désavoué par la vérité des faits qui a étalé au grand jour son premier mensonge sur le pétrole et le gaz. Nous ne revenons pas sur cet épisode qui nous a montré un amateur incapable de se défendre lorsque ses déclarations mensongères ont été battues en brèche. Animé de la folie qui sied aux aigris, Monsieur Sonko est revenu à la charge avec un livre sans aucun fondement scientifique pour duper les Sénégalais en cette veille d’élection. Pour être président de la république, inutile de créer une foire aux promesses, les unes plus farfelues que les autres. Ses propos démagogiques dans son livre concernant la renégociation des contrats pétroliers, la diminution des pouvoirs du président de la République, les relations avec la France, entre autres, nous renseignent sur l’amateurisme de Sonko. Quand le leader de PASTEF pense que les Sénégalais vont troquer des actions qui améliorent leurs conditions de vie contre un tissu de mensonges, il se trompe lourdement.

Contrairement aux paroles en l’air d’un candidat fantoche, les Sénégalais disent oui à la diminution du coût de l’électricité, à la baisse des coupures d’électricité, au maintien des prix à un niveau soutenable, à la construction de routes, à la baisse du prix de la traversée Dakar-Ziguinchor, à la gestion concertée du pétrole et du gaz, à la politique de gratuité dans le domaine de la santé, à la baisse du prix de tickets de restauration pour les étudiants, à l’augmentation du taux des bourses d’études, à la renaissance diplomatique, à la modernisation des cités religieuses, à la multiplication des forages et châteaux d’eau, à la construction d’infrastructures sportives et éducatives, à la construction de ponts et d’autoroutes, à la décongestion de Dakar, à la baisse de la charge locative de l’Etat, à la multiplication des possibilités de formation (PF2E, 3FPT, ONFP, CFP, BST, etc.), à la lutte contre le terrorisme (fléau des temps modernes), à l’autonomisation des femmes et des jeunes (DER, FAISE, FONGIP, ANPEJ), à la prise en compte des territoires frontaliers dans le développement (PUMA), au renouveau de la politique agricole (DAC, ANIDA, PRACAS, etc.), à la politique de protection sociale et à l’inclusion (BSF, CMU, cartes d’égalité des chances, etc.). Monsieur Sonko, vous avez oublié de nous dire si « votre vision » rejette le PUDC qui entend améliorer les conditions de vie du monde rural, le PUMA qui pense aux zones frontalières jadis délaissées, la construction d’infrastructures structurantes, le mix énergétique dans un contexte de lutte mondiale contre la dégradation de l’environnement et l’amélioration des conditions sociales de nos étudiants.

CELLULE RÉPUBLICAINE D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION (C.R.I.C) / 17.09.2018

Le Coordonnateur, Mamadou Moustapha FALL

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