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Rejet du projet de loi portant suppression de Hcct et du Cese : Bassirou Diomaye Faye prend acte

Alors que le conflit est ouvert entre l’exécutif et une partie de la représentation nationale, le Président de la République avait décidé de soumettre à l’assemblée nationale un projet de loi portant sur la dissolution de deux institutions, à savoir le Conseil économique social et environnemental et le Haut conseil des collectivités territoriales. 83 députés ont voté contre ce projet, contre 80 pour. Ainsi, le projet de la loi a été rejeté par la majorité à l’hémicycle. Ainsi, selon Ousseynou Ly, ministre porte-parole de la Présidence, «le Président de la République prend acte de la décision des députés de la majorité et réaffirme son engagement à œuvrer pour l’expression des positions politiques plurielles, essentielle au jeu démocratique et à l’équilibre des pouvoirs.»

Il s’est fendu d’un communiqué hier, quelques heures après le rejet dudit projet de loi. Toutefois, selon la voix autorisée du palais, «le rejet du projet de loi portant révision de la Constitution, visant la dissolution du HCCT et du CESE, renseigne à suffisance, s’il en est besoin, sur la rupture profonde entre les députés de la majorité et les aspirations populaires qui se sont massivement exprimées lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.»

En effet, rappelle Ousseynou Ly, lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, des engagements fermes, validés souverainement par le peuple, ont été pris par le Président de la République, S.E.M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il en ressort un Pacte social de gouvernance publique adossé à une réorganisation institutionnelle des organes de l’État, qui engage nécessairement une rationalisation systématique des charges de celui-ci», ajoutera-t-il.

D’ailleurs, poursuite le porte-parole de la présidence, «la suppression, déjà effective, de la Commission Nationale du Dialogue des Territoires (CNDT), ainsi que celle du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CPSE), soumise à l’appréciation de l’Assemblée nationale à travers le projet de loi N°11/2024, portant révision de la Constitution, s’ajoutent aux différentes directives présidentielles sur la rationalisation des dépenses publiques, que le gouvernement entend mettre en œuvre dans le cadre de la doctrine de transformation de la gouvernance publique inscrite dans le projet».

Actusen.sn

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